Jai soutenu un mémoire de maîtrise sous la direction de M.Philippe Vigier au sujet de l'insurrection de 1851 dans la petite ville de La Suze-sur-Sarthe, berceau de mes aïeux. J'ai soutenu une thèse de doctorat sous la direction de M.Francis Démier en 1999 au sujet du mouvement insurrectionnel de 1851 dans le département de la Sarthe. Depuis, la passion
Parolesde Les Gens Qu'on Aime. J’aurais pu traîner le long de mes rêves, j’aurais pu l’air de rien, attendre ici que la journée s’achève, sortir le chien si j’en avais un. J’aurais pu
Parolesde Aimer vivre. C'est écrit dans tes yeux. Quand tu parles de ta vie. C'est écrit dans tes rêves. Dans tes moindres envies. Cette force qui te porte. J'en ai besoin aussi. C'est écrit quand tu danses. La suite des paroles ci-dessous.
7 Seigneur Jésus, Tu es le vrai cep et je suis le sarment, et je puise de Toi tous les bons fruits et les dons du Saint Esprit, au nom de Jésus. 8. Esprit du Dieu vivant, que Ta puissance demeure sur moi au nom de Jésus. 9. O Dieu lève-Toi et remplis-moi de Ton esprit de Sagesse au nom de Jésus.
Jai essayé de trouver des excuses mais comme tu as pu le constater rien n'étaistconvaincant. Mettre de la distance entre nous deux était la plus grande erreur que
Vay Tiền Trả Góp Theo Tháng Chỉ Cần Cmnd Hỗ Trợ Nợ Xấu. Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5 AuteurMessageami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Jeu 13 Déc - 2341 DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEUIntroductionÀ la Vierge fidèle Souveraine reine des anges et des hommes, abÃmé dans mon néant, et me reconnaissant entièrement indigne de paraÃtre en votre sainte présence, j'ose néanmoins, appuyé sur vos maternelles bontés, le sujet ordinaire de mes plus douces espérances, vous consacrer cet ouvrage qui ne respire que votre honneur et votre gloire, pour la seule gloire et le seul honneur de Dieu seul, qui est l'unique chose que je désire, et que je veux rechercher en toutes entière et irrévocable que je vous ai faite il y a longtemps de tout ce que je suis en l'être et en l'ordre de la nature, et de la grâce et de tout ce qui en dépend, de toutes les actions naturelles, indifférentes et bonnes que j'opérerai à jamais, m'ôte tout le pouvoir d'en user Ma vie, tant intérieure qu'extérieure, et généralement tout ce qui est mien, est plus à vous qu'à moi-même, et même, ô ma divine princesse ! n'ayant plus rien à moi, tout ce que j'ai vous appartient par mon état et condition de servitude, et je veux et désire de tout mon coeur aujourd'hui, dans un jour tout dédié en l'honneur du glorieux archange saint Michel et de tous les anges, en présence de tous ces esprits bienheureux que j'invoque avec les soumissions les plus respectueuses à mon secours, vous parlant avec l'un de vos plus véritables esclaves, et m'unissant à la sainteté de ses intentions, que vous ayez une puissance spéciale sur mon âme, sur mon état, sur ma vie, sur mes actions, comme sur des choses qui vous appartiennent tout de nouveau par un droit particulier, en vertu de l'élection que je renouvelle de dépendre entièrement de votre maternité et souveraineté, m'abandonnant à tous vos vouloirs, me livrant à tous vos pouvoirs et à tous les effets de votre souveraineté. Tout mon regret est de n'avoir qu'un coeur et une vie pour vous donner. Mais, s'il m'est permis de donner quelque liberté à mes désirs, je voudrais avoir autant de coeurs et de vies qu'il y a d'étoiles au ciel, de gouttes d'eau dans la mer, d'étincelles au feu, de brins d'herbes sur la terre, pour vous les donner, pour vous les consacrer dans l'ordre de votre Fils bien-aimé et pour sa pure gloire. Mais au moins, puisque cela n'est pas en mon pouvoir, je ferai tout et je n'oublierai rien en la vertu de Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils adorable, pour vous gagner des coeurs et vous acquérir des Aimable Vierge, il est vrai que mon coeur se sent plus pressé que jamais de vous aimer, et, si je l'ose dire, il me semble qu'il vous aime, et il me paraÃt qu'il voudrait disputer avec tous les coeurs de votre amour. Mais, hélas ! que peut faire un misérable et chétif coeur comme il est ? Il appelle donc à son secours tous les neuf choeurs des anges, tous les coeurs des saints, et veut vous aimer par tous leurs amours ; et, comme tout cela ne le contente pas, il veut vous aimer par le divin coeur de Jésus. Je conjure ce coeur très aimable d'anéantir, par sa puissance et Miséricorde, tout ce qui est contraire dans tous les coeurs à l'établissement de son règne, toutes les oppositions que les hommes y forment, tous les obstacles qu'ils y apportent, toute la force et les ruses des démons qui le combattent, pour y établir l'empire de son amour, afin que les hommes étant parfäitement assujettis à ses lois, vivant dans un état de servitude perpétuelle, ils soient, ô glorieuse Vierge, ses véritables esclaves et les vôtres. ...Source Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Sam 15 Déc - 1020 DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEUIntroductionÀ la Vierge fidèle ... Bénissez donc, ô Mère de bonté, cet ouvrage qui tend uniquement à cette fin, qui n'a point d'autre but que de vous donner des esclaves en l'honneur de l'état et forme de serviteur que le Verbe éternel a prise, s'anéantissant dans vos pures entrailles, et se rendant votre Bénissez-le de vos plus amoureuses bénédictions, afin qu'il serve efficacement à votre gloire. Mais que tous les esprits du ciel et de la terre vous bénissent, vous louent, vous aiment, vous remercient pour toutes vos grandes et innombrables miséricordes sur ma très chétive âme, pour les soins charitables qu'il vous a plu de prendre par l'excès d'une bonté incroyable de tout ce qui me regarde, par la très douce, très Miséricordieuse et continuelle protection que vous m'avez donnée durant tout le cours de ma Votre très aimable coeur, ciel de gloire et de triomphe, image très accomplie du divin coeur de Jésus, trésor presque immense de toutes sortes de biens, m'a toujours été une source inépuisable de faveurs et de béné Ce coeur tout d'amour m'a toujours servi d'un doux asile dans toutes mes misères, dans tous les périls où j'ai été, dans tous les dangers où je me suis trouvé. Votre précieux cur, ô Mère de la belle dilection, a été la douceur de ma vie, ma joie et ma Votre saint nom, comme la tour de David d'où pendent mille boucliers et toute l'armure des plus forts, m'a servi de forteresse contre tous mes ennemis, et de lieu de retraite assurée pour y vivre dans une profonde paix parmi la guerre des hommes et des démons ; et de quelque côté que je me tourne, en quelque manière que je me regarde, je ne vois rien de bon en moi, je ne remarque aucune grâce qui ne vienne de vos libérales Je vous ai, ma divine princesse, autant d'obligations que j'ai vécu de moments, il n'y a pas un seul instant de ma vie qui ne soit marqué de vos En quelque lieu que j'aille, vos Miséricordes me suivent, elles me préviennent, elles m'accompagnent ; et en quelque état que je puisse être, quelque chose qui m'arrive, vous me faites ressentir les aimables secours de votre puissante Ah ! que ma langue s'attache plutôt au palais de ma bouche, que de cesser jamais de publier partout les infinies et incroyables obligations que j'ai à vos amoureuses bonté Que je m'oublie plutôt de ma droite, que d'en perdre le souvenir. Tant que j'aurai une langue, je dirai partout que vous êtes la Vierge fidèle, et je voudrais que tous les membres de mon corps fussent changés en autant de bouches et de langues pour le dire plus à mon Ah ! Que vive l'aimable ciel, qui me donnera lieu de le dire sans distraction, durant toute la bienheureuse éternité, à jamais, à Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Dim 16 Déc - 729 DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEUAU GRAND SAINT JEAN L'ÉVANGÉLISTE, ENTRE LES APOTRES LE TRÈS AIMANT, ENTRE LES DISCIPLES LE BIEN-AIMÉ, ENTRE LES SAINTS LE TOUT AIMABLE Grand apôtre de la dilection, cher favori de l'adorable Jésus, le Fils bien-aimé de l'admirable mère de Dieu, le chérubin de la loi nouvelle, le séraphin du christianisme, la merveille et le prodige de l'Évangile, après m'être prosterné aux pieds de la Souveraine des anges et des hommes, je viens me jeter aux vôtres, et vous présenter ce petit ouvrage, tout consacré à la gloire de cette auguste impératrice du ciel et de la terre car à qui pourrais-je mieux le confier qu'à celui à qui la divine princesse qui en a fait le sujet, a été si amoureusement confiée par les soins de l'aimable Jésus, à celui qui l'a reçue pour mère de la propre bouche de Dieu même, à celui qui lui a été substitué en qualité d'enfant à la place de son bon maÃtre, qui lui était comme un autre Jésus, qui a été son ange visible, pour la servir dans tous ses besoins, qui en a pris des soins si amoureux durant tout le cours de sa très sainte vie, soit pour les choses corporelles, soit pour les spirituelles, selon les ordres que notre débonnaire Sauveur lui en avait donnés ?Cet amour non pareil, grand saint, que vous avez eu pour cette mère du bel amour, engage indispensablement les esclaves de cette incomparable reine à être les vôtres ; et il n'est pas possible de n'être pas tout dévoué au service de celui qui a servi avec une fidélité si inviolable celle qui mérite tous les respects des créatures du ciel et de la terre. Un coeur qui aimera véritablement la divine Marie, ne pourra jamais, ô disciple de l'amour, se défendre de vous La liaison ineffable que le Dieu de toute charité a mise entre votre coeur virginal et le coeur très pur de la très sacrée Vierge, ne permet pas que l'on ait du zèle pour la Mère de Dieu, qu'à même temps l'on n'en conçoive pour la gloire de son cher Il est vrai que toutes sortes de motifs pressent fortement les fidèles de vous honorer d'une manière particulière. L'amour que Jésus, notre Dieu, a eu pour vous, nous impose une nécessité entière de vous aimer, et la grande faveur que vous avez eue auprès de cet aimable Roi de nos âmes, nous invite puissamment à vous rendre tous les respects Vous avez donné un spectacle d'amour au monde, aux anges et aux hommes. Les séraphins ont trouvé de quoi s'étonner dans l'ardeur de vos flammes, et la pureté des feux sacrés qui a consommé si divinement votre sainte vie, fait l'admiration des âmes les plus éclairé Les effusions du coeur de Jésus sur votre sainte personne sont ineffables ; aussi êtes-vous par excellence le disciple bien-aimé. Partout où l'on prêchera l'Évangile, cette vérité sera publiée, et aucun fidèle ne la pourra révoquer en L'amour d'un Dieu-Homme pour vous était si grand et si extraordinaire que vous étiez connu par la qualité du disciple de l'amour ; et l'on pouvait dire que l'amour était votre nom, vos possessions, votre honneur, votre gloire, vos plaisirs et votre grâce. Mais si vous pouviez dire certainement, mon bien-aimé est tout à moi, vous pouviez ajouter avec vérité, je suis tout à vous étiez très aimé, vous étiez très aimant aussi dans le temps que votre cher MaÃtre expirait ignominieusement sur une croix, vous paraissiez debout sur le Calvaire, donnant des preuves de l'amour le plus constant qui fut jamais. ...Source Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Dim 16 Déc - 2336 DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEUAU GRAND SAINT JEAN L'ÉVANGÉLISTE, ENTRE LES APOTRES LE TRÈS AIMANT, ENTRE LES DISCIPLES LE BIEN-AIMÉ, ENTRE LES SAINTS LE TOUT AIMABLE ...Tous les autres apôtres quittent ce divin Sauveur, et vous lui demeurez fidèle. L'infamie du supplice honteux où il est exposé, les blasphèmes des Juifs, les rires et les moqueries des peuples, la cruauté et la confusion de ses peines, la honte de son supplice et l'arrêt de sa mort, sont des eaux qui ne peuvent éteindre les ardeurs de vos Vous aimez, lorsque ceux qui sont destinés pour tenir le premier rang dans son amour cessent d'aimer, et cet amour qui est plus fort que la mort, vous fera mépriser mille morts, vous fera souffrir pour votre bien-aimé jusqu'au dernier soupir de votre précieuse vie, les bannissements, les exils, les fouets, les chaudières d'huile bouillante, et tous ces grands travaux inséparables des fonctions et de la vie Mais si une âme n'est grande que par la grandeur de l'amour qui l'enflamme, à quel point de gloire, incomparable saint, avez-vous été élevé, puisque l'amour qui vous a animé a été si admirable ? Cet amour que vous aviez puisé dans le propre coeur de celui qui est le prince et le Dieu de l'amour et qui est l'amour même, avait rempli votre charitable coeur de tant de tendresses pour tous les hommes, qu'il n'y a point de paroles qui le puissent Il me semble qu'il était devenu tout charité, s'ouvrant par des profusions inconcevables à toutes sortes de personnes. Vous étiez la lumière des personnes les plus éclairées, le guide des parfaits, l'exemplaire des plus saints, la règle des hommes apostoliques, le docteur des peuples, le prédicateur aussi bien que l'écrivain de l'É Votre voix comme un tonnerre se faisait entendre par toute la terre, publiant les amours de votre bien-aimé, et il en sortait des éclairs si puissants, des clartés si touchantes qui en faisaient voir les divines beautés, et qui les apprenaient aux hommes, que les coeurs ne pourraient pas s'empêcher de les Vous étiez le soutien des faibles, la consolation des affligés, l'espérance des plus désespérés. Les plus malheureux trouvaient en vous un accès favorable pour être secourus dans tous leurs besoins, pour être assistés dans toutes leurs misè faisiez des miracles étonnants pour les soulager, vous préveniez les plus misérables par vos soins, vous alliez chercher les âmes les plus perdues jusque dans les forêts et les bois, vous couriez après les plus infâmes et les plus cruels, vous étiez tout à tous, à vos amis, à vos ennemis, aux personnes connues, aux inconnues, aux domestiques et aux étrangers ; c'était la charité qui vous inspirait toutes vos pensées, qui formait toutes vos paroles, qui pressait vos pas, et qui animait toutes vos C'était la charité qui faisait l'unique sujet de vos sermons apostoliques, vous en parliez à tout le monde, vous en parliez toujours, et vous en avez parlé jusqu'au dernier soupir de votre vie. Vous alliez avec ferveur aux assemblées des fidèles pour leur publier les excellences de cette vertu, et ne pouvant plus marcher, vous vous faisiez porter entre les bras de vos disciples pour exhorter les Chrétiens à s'entr'aimer les uns les autres, selon le grand commandement que notre divin MaÃtre en a fait. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisse ami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Lun 17 Déc - 2223 DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEUAU GRAND SAINT JEAN L'ÉVANGÉLISTE, ENTRE LES APOTRES LE TRÈS AIMANT, ENTRE LES DISCIPLES LE BIEN-AIMÉ, ENTRE LES SAINTS LE TOUT AIMABLE ... Les siècles qui ont suivi ont fait voir une suite continuelle de vos admirables bontés où est celui qui a eu recours à vos charitables intercessions, qui n'en ait ressenti les effets ? Vous avez fait voir en vos fidèles dévots, que le ciel n'a rien de réservé pour ceux qui vous appartiennent ; et il est doux et si avantageux d'avoir quelque part en votre faveur, que non seulement vos amis, mais les personnes qui les touchent en quelque manière, sont dans une heureuse expérience de votre Mais enfin, vous êtes le saint tout aimable par les rares qualités dont votre divin MaÃtre vous a favorisé. Plusieurs âmes ont amassé des richesses, mais les trésors que vous possédez sont incomparables. Il semble que toutes les grâces ont fait choix de votre coeur virginal, pour y faire leur bienheureuse demeure ; et tous les dons que l'esprit de Dieu communique avec tant de différence à ses saints, se trouvent tous ramassés en votre seule personne, qui est comme l'abrégé de toutes les merveilles de la grâce. Vous êtes patriarche, prophète, apôtre, évangéliste, martyr, docteur, confesseur, vierge, anachorète, et vous possédez toutes ces glorieuses qualités dans un degré très éminent ; c'est ce qui fait que toutes sortes de personnes doivent vous prendre pour leur patron, et fidèle protecteur, et vous avoir une dévotion singuliè Ceux qui sont dans la vie active, ceux qui sont dans la vie contemplative, ceux qui vivent dans les villes, ceux qui sont retirés dans les déserts. Les personnes engagées dans le monde, celles qui en sont heureusement séparées. Les hommes apostoliques, les pontifes, les prêtres, les religieux, les vierges, les veuves, les personnes mariées. Les parfaits, les imparfaits, les pécheurs les plus abandonnés et les plus misérables les riches, les pauvres, les grands, les petits, les princes, les magistrats, les artisans mais particulièrement les personnes qui vivent dans la persécution et dans la souffrance puisque vous êtes le disciple de la croix, aussi bien que de l' Mais que chacun porte ses dévotions où il voudra, pour moi, aimable saint vous serez toujours le grand saint de ma dévotion. Les grandes obligations que je vous ai, m'obligent indispensablement à vous aimer à peine ai-je commencé à connaitre les choses que les bienfaits que j'ai reçus de vous, m'ont donné lieu de reconnaÃtre que vous étiez le saint non pareil en bonté. J'ai commencé presque aussitôt à ressentir les effets de votre douce protection, que j'ai commencé de vivre ; et je n'ai point de termes pour expliquer les biens que vous m'avez procurés durant tout le cours de ma Je vois bien que je demeure comme opprimé sous leur grandeur, et qu'il ne m'est pas possible de produire des remercÃments qui leur soient convenables, mais au moins je veux vous louer et vous bénir de toute la force de mon cur, et que jamais les actions de grâces n'y tarissent. Je veux dire partout les obligations incroyables que j'ai à vos charitables bontés, et publier de toute l'étendue de ma voix qu'entre les saints vous êtes le très aimant, le très aimé et le tout aimable. Ah ! que je prends de plaisir de savoir que vous êtes le cher favori de Jésus et de Marie ! et que les grâces que vous en avez reçues sont inestimables ! Que je suis content de votre gloire, et que je prends de part à tous les honneurs qui vous sont rendus ! Que le ciel puisse tous les jours accroÃtre le nombre de vos fidèles serviteurs, et les combler de ses plus saintes bénédictions ! ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Mar 18 Déc - 2352 DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEUAU GRAND SAINT JEAN L'ÉVANGÉLISTE, ENTRE LES APOTRES LE TRÈS AIMANT, ENTRE LES DISCIPLES LE BIEN-AIMÉ, ENTRE LES SAINTS LE TOUT AIMABLE ... Je ne puis assez bénir mon Dieu, quand je pense qu'il y a un ordre saint dans l'Église, qui est tout dédié pour honorer la qualité de mère, que la très pure Vierge a eue en votre endroit, et la qualité d'enfant que vous avez portée à son égard. Que le Seigneur bénisse de la sainte Sion cet ordre sacré et qu'il ne se lasse jamais de le favoriser de ses plus pures grâces ! Qu'il répande de plus en plus dans son Église un instinct général d'amour et de révérence pour vos bontés et excellentes perfections ; qu'il les fasse connaÃtre jusqu'aux extrémités de la terre. Que toutes les nations sachent les amours que Jésus et Marie ont eus pour vous ; et que votre nom soit grand parmi tous les peuples et depuis un bout du monde jusqu'à l'autre. Dieu seul, Dieu seul, Dieu TRAITÉ CHAPITRE PREMIER De la dévotion de la très sainte Vierge en général, et en particulier de la dévotion de son saint esclavage L'incomparable évêque de nos jours, le grand saint de la dévotion de ces derniers siècles, que nous pouvons dire avoir été choisi de Dieu pour l'établir et la réveiller dans les coeurs des fidèles, dans l'excellent livre qu'il a composé de l'Introduction à la vie dévote, dont toutes les paroles, animées de l'esprit de Dieu qui les a dictées, portent une onction sacrée dans les âmes, enseigne que la véritable dévotion ne présuppose pas seulement l'amour de Dieu, mais que même elle n'est autre chose que l'amour de Dieu, qui s'appelle dévotion, lorsqu'il nous fait opérer soigneusement, fréquemment et promptement ; et que, comme il appartient à la charité de nous faire faire généralement et universellement tous les commandements de Dieu, il appartient aussi à la dévotion de nous les faire faire promptement et C'est pourquoi celui qui n'observe pas tous les commandements de Dieu, ne peut être estimé bon ni dévot, puisque, pour être bon et dévot, il faut avoir, outre la charité, une grande vivacité et promptitude aux actions charitables. La charité donc, selon le témoignage de ce grand saint, étant un feu spirituel, quand elle est fort enflammée, elle s'appelle dé Mais, comme il n'est pas possible d'aimer Dieu véritablement, sans avoir de l'amour pour celle qu'il a choisie pour sa très digne Mère, de même il est nécessaire d'avoir de la dévotion pour la très sacrée Vierge, si l'on est véritablement dévot à Notre-Seigneur Jé C'est donc en lui, par lui et pour lui, qui est notre unique tout en toutes choses, que nous devons aimer la plus aimée, la plus aimante et la plus aimable des pures créatures ; et puisque la dévotion est un amour qui fait que nous servons avec une volonté prompte et affectionnée, il faut avoir une promptitude et une affection spéciale d'aimer la glorieuse Mère de Dieu, et de lui rendre service, et généralement de faire tout ce que nous reconnaissons lui être agréable. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Mer 19 Déc - 2313 DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEUPREMIER TRAITÉ CHAPITRE PREMIER De la dévotion de la très sainte Vierge en général, et en particulier de la dévotion de son saint esclavage ... Et d'autant que l'amour suppose la connaissance, ne pouvant pas aimer ce que nous ignorons, chacun doit être persuadé par la foi des excellences et des grandeurs de l'admirable Vierge Marie, qui la rendent digne de tout l'honneur et de toute la vénération que peut mériter la plus noble et la plus parfaite des créatures ; c'est pourquoi l'âme dévote de cette auguste Souveraine du ciel et de la terre a une très haute estime de ses excellences et grandeurs, de l'éminence de sa grâce et de sa gloire, et elle n'en parle qu'avec admiration et étonnement ; et, après en avoir pensé et dit tout ce qu'elle peut concevoir de grand et de plus glorieux, elle sait que les merveilles que le Dieu tout-puissant a opérées en elle surpassent incomparablement toutes ses pensées, aussi bien que toutes les expressions qu'elle en pourrait Elle ne la voit que comme un abÃme de grandeurs, où il faut que tout esprit se perde, avouant qu'elle ne peut être connue parfaitement que de celui-là seul qui l'a créée et enrichie de tant de dons et de grâces ; c'est ce qui produit en elle des respects extraordinaires pour sa personne sacrée, et pour tout ce qui regarde son service, un désir pressant de lui plaire, une confiance amoureuse en sa Miséricorde et bonté, un zèle très ardent qu'elle soit connue, honorée, invoquée et aimée, et elle n'oublie rien, et fait tout pour procurer par tous les moyens possibles l'établissement de sa dévotion en toutes sortes de lieux et de Or, la dévotion de l'esclavage consiste non-seulement en une volonté prompte et affectionnée à servir la Mère de Dieu, mais elle engage absolument à son service, elle ne lui rend pas quelques honneurs en de certains temps, mais elle l'honore en tous temps, non-seulement par quelques actions, mais par toutes ses actions, dont elle lui cède le droit ; en sorte que la personne, non-seulement est à la très sainte Vierge, mais elle y est autant qu'on le peut être, sans autres bornes ou limites que celles que prescrit le Dieu d'infinie majesté, qui est le seul saint en ses saints, le seul grand en toutes leurs grandeurs, le seul aimable en toutes les grâces qui les rendent dignes d'amour ; toutes les créatures, en sa divine présence, n'étant rien, et n'étant ce qu'elles sont qu'en lui seul ; et on ne les doit aimer et honorer que pour son seul amour et sa seule CHAPITRE II Ce que c'est que la dévotion du saint esclavage de la Mère de Dieu Pour bien concevoir ce que c'est que la dévotion d'esclavage dont nous traitons, il est nécessaire de remarquer ce que c'est que la condition d'esclave or, la condition d'esclave consiste en ce que l'esclave n'a plus rien à soi, et même n'est plus à soi, mais à son seigneur ou maÃtre ; c'est pourquoi tous les biens que les esclaves peuvent avoir, tout ce qu'ils peuvent gagner, tous leurs travaux, toute leur industrie, et même leurs enfants, tout cela appartient à leurs maÃtres, qui estiment leur faire grâce, que de leur laisser la vie, et quand ils leur ôtent, ils ne pensent pas commettre d'injustice. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Jeu 20 Déc - 2331 DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEUCHAPITRE II Ce que c'est que la dévotion du saint esclavage de la Mère de Dieu ... Il n'y a rien parmi les hommes qui nous fasse plus être à un autre que l'esclavage. Ceci supposé, il est facile d'entendre ce que c'est que la dévotion de l'esclavage de la Souveraine des anges et des hommes ; qui n'est pas seulement de porter des chaÃnettes, de faire écrire son nom dans les livres de l'association, de réciter quelques prières, de donner quelques aumônes ou faire quelques présents aux églises, de pratiquer quelques mortifications, ou prendre la qualité d'esclave de la sainte Vierge ; mais c'est une sainte transaction que l'on fait avec la Reine du ciel et de la terre, par laquelle on lui consacre sa liberté pour passer au nombre de ses esclaves, la faisant la maÃtresse absolue de son coeur, lui cédant le droit que l'on a en toutes les bonnes actions, se dévouant entièrement au service de sa grandeur, et en faisant une haute Tous les biens donc que possède celui qui est véritablement esclave de la glorieuse Vierge ne sont plus à lui ; tous ses biens de fortune, de corps et d'esprit, mais à sa bonne MaÃtresse, en sorte qu'il n'en peut disposer contre sa sainte volonté. Jean, patricien de Rome, et sa femme, du temps du Pape Libérius, possédant de grands biens, ils voulurent choisir pour leur héritière la très sainte Mère de Dieu ; et l'ayant priée avec instance d'accepter l'offre qu'ils lui en faisaient, cette mère de Miséricorde s'étant de nuit apparue à tous les deux, leur témoigna qu'elle avait reçu leur offrande, et qu'elle désirait que de leurs biens ils en fissent édifier une église en son honneur en la ville de Rome, sur une colline qui se trouverait le matin suivant couverte de Le Pape ayant eu la même vision, désigna le lieu de l'église, qui fut appelée au commencement Notre-Dame des Neiges, ensuite l'église de Sainte-Marie-Majeure. C'était bien, à la vérité, donner à la Reine du paradis ses biens temporels, mais non pas lui céder tout le droit que l'on peut avoir en d'autres biens qui sont plus considérables, et c'est ce que fait notre dévotion, qui donne tout et ne réserve Or, il faut remarquer, pour l'éclaircissement du sujet que nous traitons premièrement, que l'on peut honorer la sainte Vierge par ses bonnes actions, sans lui en donner la valeur, par exemple, on jeûne en son honneur, cela ne lui donne pas le droit que l'on a en cette action du jeûne ; ainsi se sont deux choses distinctes d'honorer la sainte Vierge par quelque bonne oeuvre, ou lui en donner la Secondement, quand on dit que l'on donne la valeur de ses bonnes actions, on n'entend pas par là le mérite, car il n'y a eu que Jésus-Christ seul qui l'ait pu faire, tellement que, lorsque l'on dit communément que l'on se fait part les uns aux autres des mérites, cela n'est pas vrai, si l'on prend le terme de mérite en rigueur ; ce n'est qu'en tant que nos actions sont satisfactoires ou impétratoires, que l'on peut en donner la valeur ; et c'est en ce sens que le terme de mérite étant pris, on dit qu'il y en a La dévotion de l'esclavage, ne se réservant rien, donne tout, ainsi le dessein qu'elle inspire, est de ne passer pas un moment de la vie, soit que l'on veille, soit que l'on dorme, soit que l'on agisse, soit que l'on souffre, qui ne soit tout consacré à Notre-Dame et MaÃtresse, et de lui dédier de telle sorte tout le droit que l'on peut avoir en toutes ses bonnes actions, qu'elle en dispose pleinement, selon son bon plaisir, le donnant à qui elle le voudra, comme une chose qui est entièrement à elle, par la qualité d'esclave que l'on prend, dont le propre est de n'être plus à soi, de n'avoir rien à soi, mais d'être tout absolument à son maÃtre. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Ven 21 Déc - 2259 DIEU SEUL ou LE SAINT ESCLAVAGE DE L'ADMIRABLE MÈRE DE DIEUCHAPITRE II Ce que c'est que la dévotion du saint esclavage de la Mère de Dieu ... C'est ici que l'on peut remarquer la différence des serviteurs de la Mère de Dieu, et de ses esclaves. Le serviteur a de certains moments où il se repose, où il n'agit pas pour son maÃtre, où il peut travailler pour lui l'esclave agit en toute sorte de temps et de choses pour son Le serviteur peut changer de condition, l'esclave y demeure toujours engagé. Le serviteur peut acquérir du bien de ses gages ; tout l'argent de l'esclave, tous les intérêts qu'il en peut tirer, tout ce qu'il en peut acheter est à son maà Si le serviteur a des enfants, il en peut disposer les enfants de l'esclave sont au pouvoir du maÃtre, et sa propre vie Ces différences font assez voir qu'il n'y a point de dévotion qui nous engage au service de la Mère de Dieu comme celle de l'esclavage, puisque de toutes les servitudes, il n'y a que l'esclavage qui ôte la liberté ; et elles donnent beaucoup de lumières de la condition des personnes qui sont véritablement esclaves de la reine du ciel, et qui le sont par état et non-seulement par paroles, ou par quelques marques exté Écoutez donc, dit le Saint-Esprit en l'Ecclésiastique VI, 24-26, écoutez, mon fils, un sage conseil que je veux vous donner, et ne cessez jamais d'en faire état, mettez-vous ses fers aux pieds et son collier au cou, et n'ayez point de difficulté à porter ses chaà Ce Dieu d'amour désire que nous lui soyons attachés sans réserve ; c'est pourquoi il veut que nous en portions les marques aux principales parties de notre corps, afin qu'il n'y ait rien en nous qui ne soit à son Faisons-lui servir notre tête, l'inclinant dévotement, ou la découvrant à la rencontre de ses images ; les cheveux, en retranchant le soin que la vanité en donne ; les oreilles, les fermant aux entretiens peu honnêtes ; aux paroles équivoques, aux chansons mondaines, aux discours inutiles ; les yeux, en les détournant des objets sensuels ; les lèvres, en baisant avec respect ses saintes images ; la langue et la bouche, en s'abstenant, et mortifiant le goût, et parlant de ses grandeurs ; les bras et les mains, en travaillant pour elle, donnant l'aumône, ornant ses temples et chapelles, ne les souillant par aucune impureté ; les genoux par des révérences et génuflexions ; les pieds, allant visiter les lieux dédiés à Dieu en son Il est bien juste que nous servions cette grande reine en toutes les manières possibles, non seulement parce que ses grandeurs l'exigent, mais encore à raison de ses bontés incomparables, qui l'ont obligée amoureusement de nous rendre des services, qui feront l'étonnement de toute l'éternité Elle nous a servis de toute son âme par l'abondance de ses grâces, dont ayant été plus que pleine, dit le dévot saint Bernard, elle a regorgé heureusement sur tous les fidèles ; de son corps en ayant donné la matière au Verbe incréé en l'incarnation ; de son coeur précieux par la foi, ce qui a donné le commencement à notre salut ; de sa tête, l'ayant tant de fois inclinée devant la majesté de Dieu pour nous en obtenir les Miséricordes ; de ses cheveux dont elle a blessé le coeur du divin Époux pour l'attirer en notre terre. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Dim 23 Déc - 033 CHAPITRE II Ce que c'est que la dévotion du saint esclavage de la Mère de Dieu ... de ses oreilles, obéissant à la voix de l'ange, ce qui a été la cause de tout notre bonheur ; des yeux par les larmes pour nous impétrer le pardon de nos crimes ; de ses lèvres par les chastes baisers qu'elle a donnés à son divin enfant, pour le réconcilier avec les hommes ; de sa bouche et de sa langue, nous servant d'avocate ; de son cur sacré, y portant celui qui soutient toute la machine du monde, et lui ôtant les armes des mains, et les foudres qu'il devait lancer sur nos têtes criminelles ; de ses mains et ses bras, en servant notre débonnaire Sauveur, pour nous acquérir la glorieuse qualité de ses serviteurs ; de ses chastes mamelles allaitant celui qui nous nourrit de sa grâce et de son précieux corps et sang ; de son ventre sacré, qui l'a porté pour nous délivrer de l'enfer ; de ses pieds par les voyages qu'elle a faits de sa maison aux montagnes de Judée, de Nazareth en Bethléem, de la Palestine en Égypte, accompagnant son Fils bien-aimé pendant les jours de sa conversation avec les hommes, visitant après sa mort les lieux saints, et suivant saint Jean l'Évangéliste son fils adoptif en Éphèse, et tout cela pour nous obtenir tant de dons et de grâces dont le ciel nous favorise CHAPITRE III De l'origine et progrès de la dévotion de l'esclavage de la sainte Mère de Dieu L'auteur du petit livre De la dévotion de l'esclavage, qui sans se nommer fait assez connaÃtre la grandeur de sa piété, parlant de l'origine de cette dévotion, après avoir dit qu'elle est fondée sur l'exemple de Jésus-Christ, qui, pour nous obliger à reconnaÃtre la sainte Vierge pour notre maÃtresse, a voulu lui-même se soumettre à elle, et ne nous a laissé pour mémoire de ses actions pendant les trente premières années de sa vie, que ces paroles Erat subditus illis Luc. II, 51, il vivait pendant ce temps-là sous l'obéissance de Marie et de Joseph, assure ensuite que cette dévotion est si ancienne, que l'on ne saurait bonnement en trouver les commencements qu'il est constant néanmoins, que depuis plus de sept cents ans l'on en trouve des marques dans l'Église ; que saint Odilon abbé de Cluny, qui vivait il y a bien des siècles, a été un des premiers qui l'a pratiquée, s'étant offert à la sainte Vierge la corde au cou, pour être son esclave le reste de ses Ainsi la France a été un des premiers royaumes qui a commencé de pratiquer une si belle dévotion. Il ajoute que les Pères Théatins au commencement de ce siècle ont étendu cette dévotion par toute l'Italie, la Sicile et la Savoie, qu'ils en ont établi de saintes associations au royaume de Naples, à Palerme dans l'église de Saint-Joseph, où les esclaves ont leur chapelle ; que l'on a vu à Turin le zèle de ces Pères triompher, lorsque Charles-Emmanuel duc de Savoie avec tous ses enfants et le cardinal Maurice ont pris solennellement ces glorieuses chaÃnes, donnant un merveilleux exemple à tous leurs Le cardinal Pierre Damien rapporte que son frère le B. Marin, se fit esclave de l'heureuse Mère de Dieu en présence d'un prêtre, qui était son père spirituel, qui témoigna que, s'étant dépouillé et mis la corde au cou, il se fit discipliner comme un mauvais serviteur ; qu'ensuite il mit une somme d'argent au pied de l'autel pour marque de sa servitude, et qu'il continua le reste de sa vie à payer ce tribut tous les ans avec une grande fidélité, ce qui lui fut une source des plus grandes bénédictions du ciel, celle qui en est la grande reine l'étant venue visiter et consoler à sa mort et lui ayant promis le paradis. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Dim 23 Déc - 2334 CHAPITRE III De l'origine et progrès de la dévotion de l'esclavage de la sainte Mère de Dieu ... Césarius nous donne un autre exempte bien illustre en la personne de Vaultier de Birbak, proche parent des ducs de Louvain, et un des plus généreux cavaliers de son temps, qui s'étant offert à la Mère de Dieu en qualité d'esclave, en fut favorisé de quantité de dons extraordinaires et de grâces Le P. Simon de Roias de l'ordre de la Sainte-Trinité, dit de la Rédemption des captifs, prédicateur du roi catholique Philippe III, confesseur de la reine Marguerite, et vicaire général en son ordre, a mis en vogue la dévotion d'esclavage par toute l'Espagne et l' Ce saint homme, dont Dieu a voulu approuver le zèle ardent pour sa très pure Mère, l'honorant de plusieurs miracles après sa mort, avait une singulière dévotion à prononcer ces premières paroles de la Salutation Angélique, Ave, Il les disait en toutes sortes d'occasions, il les mettait au commencement de toutes ses lettres, il s'en servait toutes les fois qu'il saluait quelqu'un ; ce qu'il faisait avec tant de grâce et de bénédiction, qu'une si sainte coutume s'établit en la cour d'Espagne, les princes et princesses se disent dans les rencontres Ave, Maria, à l'exemple de la reine Marguerite qui saluait de la sorte Philippe Une dévotion si exemplaire de cette grande reine, fut bien récompensée de la mère de Miséricorde ; car étant tombée dans une apoplexie, le P. de Roias l'en fit revenir miraculeusement en prononçant ces sacrées paroles, Ave, Maria ce qui toucha tellement Philippe III, qu'en reconnaissance de ce miracle il promit au saint homme de lui accorder tout ce qu'il lui Mais l'homme de Dieu s'oubliant de ses propres intérêts, et même de ceux de son ordre, et ne pensant qu'aux intérêts de sa bonne mère, qu'il aimait plus que lui-même, le pria seulement d'obtenir des indulgences de Grégoire XV, pour les esclaves de Notre-Dame, dont il avait érigé une dévote assemblée par la permission de Paul V, sous le titre du doux nom de Ensuite il entreprit d'étendre cette dévotion partout, et il en écrivit des lettres si remplies d'amour, de ferveur et de zèle, qu'on ne les peut lire sans être sensiblement touché. Le P. Barthélemy de los Rios de l'ordre de Saint-Augustin, prédicateur du roi catholique Philippe IV, de l'infante Isabelle-Claire-Eugénie, gouvernante des Pays-Bas, et ensuite du cardinal infant, écrivit plusieurs petits traités, qui furent bientôt traduits en différentes langues touchant la dévotion du saint esclavage de la reine du ciel. Et enfin, il composa un gros volume dans lequel il traite avec autant de piété que de force, de l'antiquité, de l'excellence et de la solidité de cette dé serait ici bien difficile d'exprimer les soins incroyables, que ce fidèle serviteur de Notre-Dame a pris pour l'établissement de la dévotion de son esclavage ; les grands travaux qu'il a soufferts, les périls où il s'est exposé, les voyages où il s'est engagé, les contradictions qu'il a portées de la part des hommes et des démons, son courage invincible contre leur rage et leurs persécutions ; aumônes qu'il a procurées ; le zèle extraordinaire qui l'a pressé d'en parler aux rois de la terre, et aux autres puissances, d'en présenter des requêtes au Saint-Siège, aux archevêques et évêques ; les discours tout de feu qu'il en a faits en public ; et en particulier les saintes industries dont il s'est servi pour tant de fêtes célèbres, de processions solennelles, qui se sont faites ; pour tant de chapelles magnifiques qui ont été bâties ; tant d'ornements somptueux, tant de belles images qui ont été données au sujet des associations de l'esclavage qu'il a établies de tous côté Mais l'on peut dire en un mot que l'usage commun de cette dévotion lui est dû que son zèle pour les intérêts de la Mère de Dieu, est digne de la louange des anges et des hommes, et que ce bien-aimé de Dieu mérite que sa mémoire soit en bénédiction des siècles des siècles. ...Source Sainte Solennité de la Nativité de Jésus à tous !Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Mar 25 Déc - 917 CHAPITRE III De l'origine et progrès de la dévotion de l'esclavage de la sainte Mère de Dieu ... L'auteur du petit livre que nous avons cité remarque très bien que la dévotion d'esclavage a éclaté extraordinairement en notre siècle. L'Église, qui se plaÃt à nourrir toujours les fidèles dans de profonds respects et de tendres sentiments envers Notre-Dame s'étant déclarée sur cette pratique, et la ferveur s'augmentant, a poussé les fidèles et libres esclaves à faire gloire de leurs fers, et en porter la marque sensible pour se faire reconnaÃtre parmi les autres. Cette glorieuse livrée a fait éclater par tout le monde ce que l'on ne pouvait auparavant reconnaÃtre, et l'on a commencé à savoir que Marie avait partout ses Ladislas, roi de Pologne, s'étant engagé dans cette servitude, voulut en faire part à tous ses sujets. Il choisit pour cela le P. Stanislas Thanicius, de la compagnie de Jésus, qui, par ses doctes prédications et par le zèle de tous ceux de son ordre qui s'y intéressèrent, comme ils le font toujours quand il s'agit de la gloire de la très pure Vierge, avait merveilleusement cette dévotion dans tout le Notre saint Père le Pape Alexandre VII a expédié une bulle tout récemment, l'an 1658, par laquelle, outre les indulgences qu'avait accordées Urbain VIII aux esclaves de Notre Dame, il leur en donne d'autres très considérables, à l'occasion de l'association de l'esclavage établie à Marseille chez les Pères Augustins déchaussés Enfin cette dévotion, présentement, est répandue en Italie, en France, en Espagne, en Flandre, en Allemagne, en Pologne, en Angleterre, parmi les fidèles qui y sont, et est passée jusqu'aux extrémités du monde ; et l'esprit de Dieu presse si fortement toute sorte de personnes de l'embrasser, que quelquefois, comme il arriva à Bruxelles l'an 1626, à peine les ouvriers peuvent suffire à faire les chaÃnes dont se chargent ces glorieux CHAPITRE IV Dieu seul est le fondement de l'esclavage de la sainte Vierge Saint Augustin nous apprend, conformément aux divines Écritures, que toutes choses sont et ne sont pas elles sont, à raison de l'être qu'elles ont reçu du créateur ; elles ne sont pas, parce qu'elles n'ont pas cet être d'elles-mêmes, parce qu'elles ne peuvent pas le conserver, et sont dans une si étroite dépendance de celui de qui elles l'ont reçu, que s'il cessait un moment de les soutenir, elles retomberaient en ce moment même dans le rien d'où elles ont été tiré Disons, de plus,qu'en la présence de l'être infini de Dieu, toutes les créatures non-seulement sont bien abjectes et très-petites, mais elles ne sont Job, à la vérité, dit que tout l'univers devant Dieu n'est que comme une goutte d'eau, mais le prophète Isaïe assure que ce n'est qu'un néant. Lorsque la créature parait encore grande aux yeux de l'âme, c'est une marque qu'elle connaÃt peu Dieu ; car il est très vrai que cet Être suradorable de Dieu d'infinie Majesté commence un peu à se découvrir, en même temps les créatures se retirent, et à proportion qu'il se manifeste, les créatures se cachent et on ne les voit plus dans le plein midi de sa divine lumiè Il est bien aisé, comme l'enseigne saint François de Sales en son excellent livre de l'Amour divin, de voir la lune et les étoiles pendant la nuit ; leurs beautés paraissent aimables, leurs clartés douces et grandes ; mais depuis que le soleil paraÃt sur notre horizon, tous ces astres disparaissent. Mais que sont devenues toutes leurs lumières ? Assurément ils ne les ont pas perdues, mais celles du soleil les de même, pendant que l'âme demeure dans l'obscurité de ses ténèbres, elle voit le monde, qui lui semble être quelque chose de grand, elle y trouve de la gloire, des biens et du plaisir ; mais aussitôt que le soleil de justice, par sa divine lumière, dissipe les nuages qui environnent ses yeux, il n'y a plus de monde pour elle, plus de joie, de plaisir et de grandeurs du monde, plus de terre ni de créatures de la terre. ...Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Mar 25 Déc - 2317 CHAPITRE III De l'origine et progrès de la dévotion de l'esclavage de la sainte Mère de Dieu ... Comme quelque effort que nous fassions pour apercevoir les étoiles en plein jour, il ne nous est pas possible d'en voir aucune, de même l'âme qui peut dire avec ce grand saint et grand archidiacre de l'Église romaine saint Laurent, ma nuit n'a plus d'obscurité, cette âme n'estime plus rien que Dieu seul ; tous les objets que le monde peut présenter ne lui sont rien ; de quelque côté qu'elle jette la vue, elle ne voit qu'une seule chose en toutes choses, Dieu Pour lors, en cet état, elle proteste, avec l'Apôtre, qu'elle ne connaÃt plus personne ; mais c'est par une vie mortifiée, par les mépris, par la douleur et dans le fidèle exercice de l'oraison, que l'on apprend ces vérités divines dans le rayon de lumière qui y est communiqué. C'est une science que l'on n'acquiert pas dans les écoles des hommes, que ne donne pas l'étude des belles lettres ; elle ne se puise qu'aux pieds de l'adorable Oh ! Combien d'âmes gémissent dans leurs ténèbres et demeurent malheureusement attachées aux créatures, au monde et aux choses du monde, leur volonté ne pouvant s'en dégager, parce que leur esprit est tout plein de l'estime des choses créées ; et ce qui est bien déplorable, c'est de voir des ecclésiastiques, des prédicateurs, des directeurs, qui doivent être la lumière du monde, et qui, par leur vie peu mortifiée, par le peu d'exercice d'oraison en sont les ténèbres ; ce sont des aveugles qui conduisent d'autres aveugles, dit notre Maitre. Oh ! Quil est vrai qu'il y a peu de personnes qui n'estiment et n'aiment que Jésus seul en toutes choses ! Cependant il est très certain que toutes choses n'étant rien en elles-mêmes, elles ne sont que ce qu'elles sont en Dieu C'est pourquoi, comme selon la doctrine de saint Thomas, le serviteur a un rapport nécessaire au maÃtre, et que la servitude est d'autant plus grande, que le maÃtre et Seigneur a plus de pouvoir, il est assuré que Dieu étant le Seigneur des seigneurs, la servitude qui lui est due ne peut souffrir de comparaison et comme c'est Dieu qui a fait toutes choses, et que lui seul a un empire absolu et indépendant sur tout ce qui est créé, et que tous les seigneurs et maÃtres ne le sont qu'à raison de la communication qu'il leur fait de son pouvoir, l'on doit dire à proprement parler que toute la dépendance que nous avons à l'égard des autres n'a point d'autre cause que la dépendance de ce seigneur souverain et infini, qui, selon le langage de l'Écriture et de l'Église, est le seul Dieu seul donc est le fondement de l'esclavage de la sainte Vierge, qui n'est appuyé que sur le pouvoir qu'il lui a donné et ce pouvoir est si grand, et la communication qui lui a été accordée de son souverain domaine, si extraordinaire, qu'il en suit une obligation très spéciale de dépendance et de grand cardinal de Bérulle, qui a excellé en la dévotion de la sainte Vierge, et l'un de ses plus fidèles esclaves, avait une estime si haute de la grâce qui nous lie à cette aimable princesse d'une manière spéciale, qu'étant supérieur du saint ordre des religieuses Carmélites de France, de la réforme de sainte Thérèse, il donna ordre que le très saint sacrement de l'autel fût exposé une fois tous les mois en l'église, du grand couvent du faubourg Saint-Jacques, en action de grâces de la faveur particulière que possède cet ordre, d'avoir pour mère et pour dame, la Mère de Dieu et la dame des anges dévotion qui se continue encore à présent en cette sainte maison avec plus de ferveur et de zèle que homme plus éminent par sa rare piété envers la très pure Vierge, que par la pourpre dont il était orné, en l'un de ses écrits, déclare qu'il la contemple et révère comme la personne la plus haute, la plus sainte, et la plus digne d'amour qui sera jamais, et comme celle qui surpasse en hautesse, dignité et sainteté toutes les personnes humaines et angéliques, même considérées ensemblement qu'elle a été faite uniquement pour la très sainte Trinité ; qu'elle est comme un monde et un paradis à part, monde de grandeurs et paradis de délices pour le nouvel homme ; qu'elle est un ciel nouveau et une terre nouvelle, terre qui ne porte que l'Homme-Dieu, et ciel qui ne contient que lui, ne tourne qu'à l'entour de lui, n'agit que pour lui ; qu'elle est dans l'univers comme un autre univers, et dans l'empire de Dieu comme un autre empire, univers qui a son centre et ses mouvements différents, empire qui a ses lois et son État à part. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Mer 26 Déc - 2316 CHAPITRE IV Dieu seul est le fondement de l'esclavage de la sainte Vierge ... Il dit de plus, qu'elle fait un nouvel ordre dans tous les ordres de la puissance et sagesse de Dieu, ordre suréminent à tous les ordres de la grâce et de la gloire, ordre tout singulier qui fait et porte un nouvel empire sur les ordres de Dieu, ordre conjoint à l'ordre et à l'état de l'union Mais c'est tout dire, qu'elle est la digne Mère de son créateur, et l'on ne peut rien avancer de plus grand pour marquer sa souveraineté, que de faire voir que Dieu le souverain de toutes choses lui a été Ces grandeurs, qui renferment, selon le Docteur angélique, une dignité presque infinie, méritent les services de toutes les créatures mais c'est Dieu seul qui en est la source et l'unique cause, et elles se doivent terminer à son honneur et à sa gloire. Le cardinal Pierre Damien, qui ne respirait que l'honneur et l'amour de la Mère de Dieu, assure que le précieux et incomparable coeur de la divine Marie est le lieu des plus chastes et innocents plaisirs du sacré époux ; que c'est dans ce coeur très heureux qu'il a fait comme un amas de tous les plaisirs et délices dont le Saint-Esprit parle avec admiration, qu'il est le lieu de son il demande si le Très-Haut a trouvé son plaisir dans les anges, et il répond qu'il y a rencontré des défauts. Pensez-vous, poursuit-il, que ce soit parmi les astres, dont les uns seront changés en sang, et les autres tomberont du ciel, ou bien dans l'élément du feu, ou au milieu des airs et des vents ? Non, réplique-t-il, parce qu'il est écrit que le Seigneur n'habite pas dans le bruit et les habitations de ces Ce n'est pas non plus dans les eaux qui sont sujettes aux tempêtes, ni en une terre qui porte la malédiction d'Adam il n'y a que le divin coeur de la très chaste Vierge, où Dieu repose sans y trouver la moindre chose qui lui déplaise, parce que ce très pur coeur n'a jamais été ouvert qu'à Dieu seul, et a toujours été fermé à toutes les créatures. Dieu seul, Dieu seul est le fondement unique de toutes ses élévations les plus glorieuses, et de toutes ses grandeurs presque V De l'excellence de la dévotion du saint esclavage de la sainte Vierge On ne peut concevoir rien de plus grand en ce monde que la qualité de serviteurs de Dieu les plus méchants hommes du monde n'ont pas assez d'impiété pour ne pas révérer une qualité si glorieuse les chaÃnes, les servitudes, la pauvreté, les tourments, et toutes les choses les plus horribles, quand elles arrivent pour le service de Dieu, ont une image d'honneur et de beauté qui les fait souhaiter, et qui est capable de donner quelque envie aux Les saints ont toujours pensé que la souveraine gloire est d'être dans l'infamie pour la gloire de Dieu et il est bien certain que l'honneur du service de Dieu est un honneur extrême, puisqu'il rend illustres et glorieuses les choses les plus honteuses et les plus infâmes qui soient au monde, comme les prisons et les fers. Servir à Dieu, c'est être roi, même c'est être plus que roi aussi voyons-nous que les rois respectent l'ombre des serviteurs de Dieu, ils honorent leurs cendres, et se tiennent heureux d'avoir la moindre part en leurs priè La grâce du service de Dieu est le présent le plus magnifique dont le ciel nous puisse faire part, les couronnes et les empires se donnent souvent à ceux que Dieu déteste, et qui seront damnés, mais cette grâce ne s'accorde qu'à ceux pour qui un Dieu en mourant a eu de plus douces et de plus fortes inclinations d’amour. Tous ces empereurs des Turcs avec toutes leurs grandeurs serviront, pour parler le langage de l'Écriture, d'escabeau aux pieds de ceux qui ont été au service de Dieu, quoiqu'en ce monde ils aient paru comme l'ordure et la balayure de la terre ; et ces gens qui passaient pour des fous et insensés aux yeux des prudents et des sages du siècle, jugeront les nations, commanderont aux peuples, et auront un empire qui ne finira Dieu se plaÃt même quelquefois à faire paraÃtre leur gloire dès cette vie, en leur donnant des pouvoirs sur des choses qui ne reconnaissent en rien l'autorité des puissances du monde, comme les maladies, les éléments. ... Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Jeu 27 Déc - 2359 CHAPITRE V De l'excellence de la dévotion du saint esclavage de la sainte Vierge ... Un saint François de Paule commande à toute la nature, il touche les charbons ardents comme des fleurs, il marche sur les eaux avec autant de fermeté que sur la terre et pendant que les plus grands princes admirent ce pauvre ermite, un des plus grands rois de notre France est obligé de le prier de l'assister dans ses Les armes, les soldats, et les gardes de ce roi ne peuvent lui ôter la peur, tous les plus célèbres médecins ne le soulagent pas en ses maladies ; tous les divertissements que ce royaume si florissant peut donner, ne le délivrent pas de ses inquiétudes ce prince ne s'assure et n'espère qu'aux prières et mérites d'un solitaire, qui dans la privation de tout ce que le monde recherche, jouit d'un repos que rien ne peut troubler, et possède un bonheur qui surpasse toute l'expression que l'on en pourrait Un chétif laboureur d'Espagne, saint Isidore, parce qu'il a servi Dieu, voit les rois catholiques prosternés devant ses images avec tous leurs sujets. Et une petite bergère, sainte Geneviève, fait toute la gloire de la fameuse ville de Paris. L'on peut remarquer ici en passant combien Dieu prend plaisir à élever les choses les plus humbles Clovis, le premier roi chrétien de France, est enterré dans le lieu calme où reposent les reliques de sainte Geneviève ; sainte Clotilde reine y a son tombeau ; et pendant qu'on laisse le tombeau de Clovis, et que le sépulcre même de sainte Clotilde est peu fréquenté, tous les peuples accourent en foule à celui d’une simple bergè Paris la prend pour sa patronne, et ses cendres sont dans l'or et au milieu des pierreries, et tous nos rois et toutes nos reines tiennent à honneur d'y venir rendre leurs respects. N'est-ce pas une chose admirable de voir les images glorieuses du bienheureux Jean de Dieu placées dans les lieux les plus honorables de nos temples, et d'entendre retentir les chaires les plus augustes de nos églises, des louanges et des grandeurs d'un homme qui a vécu comme un insensé, se jetant dans la boue et la fange des rues, et faisant courir la populace après lui, servant de jouet et de sujet de railleries aux peuples ? Il bien difficile de méditer attentivement ces vérités sans concevoir un grand mépris du monde, et sans prendre de généreuses résolutions de se consacrer au service d'un Dieu, qui sait si bien récompenser les personnes qui sont à sa divine majesté. Ô mon Dieu ! Que les hommes ne savent-ils ce que c'est que de vous servir ! Il n'en va pas ici de même que dans le service des hommes, pour les serviteurs qui servent le moins sont plus considérables tout au contraire la créature est d'autant plus glorieuse, qu'elle est plus au service de Les bêtes et les choses insensibles sont moins estimables que les hommes, parce qu'elles sont moins capables du service du Créateur d'autant moins que nous sommes à nous, et que nous n'avons rien, d'autant plus avons-nous de gloire, parce que le néant et le péché étant notre apanage dans l'état de corruption, nous ne pouvons être quelque chose qu'en Dieu, et ce qui n'y est pas, quelque élevé qu'il paraisse, est bien mé Seigneur, dit la reine Esther, ne livrez pas votre sceptre à ceux qui ne sont pas. C'est ainsi que le Saint-Esprit par sa bouche qualifie ceux qui servent Dieu, qu'il les appelle son sceptre et sa couronne c'est de la sorte qu'il fait voir le néant de ceux qui ne le servent pas ; lorsqu'il ne se contente pas de dire qu'ils sont vils et abjects, mais qu'il déclare qu'ils ne sont rien du Il y aurait ici à répandre des larmes de sang sur l'aveuglement de la plupart des Chrétiens, et ce qui est encore plus déplorable de plusieurs dont l'état du sacerdoce ou du cloÃtre les sépare du monde, qui sont tout plongés dans l'estime des biens temporels, des qualités naturelles, de la condition, de leur naissance, du bel esprit, des sciences, de la faveur des grands, de l'amitié des créatures, tout cela n'étant rien du tout qu'en tant qu'il contribue au service de notre souverain cependant c'est ce qui occupe presque tous les esprits. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Ven 28 Déc - 2324 CHAPITRE V De l'excellence de la dévotion du saint esclavage de la sainte Vierge ... Quand on dit de quelqu'un, dit le saint livre de l'Imitation de Jésus-Christ, l'on demande s'il est riche, s'il est noble, s'il est savant, et choses semblables ; mais bien peu se mettent en peine s'il est pauvre d'esprit, s'il est humble, et s'il est dans la pratique des vertus chrétiennes. Si l'on veut être véritablement grand, on ne le peut devenir que par l'union avec Dieu, et par la participation de ses grandeurs. Or, pour être uni à Dieu, il le faut Ces vérités marquent assez les grandeurs du service de la très sainte Vierge, puisqu'il ne consiste que dans le service de Dieu, en sorte que de servir à la sacrée Vierge, c'est servir à Dieu. Mais l'excellence particulière qui se rencontre en son dévot esclavage, est qu'il met au service de la reine du ciel la personne qui le pratique, autant qu'elle y peut Dieu tout bon par une très grande Miséricorde a inspiré en nos jours la dévotion à sa sainte Mère plus que jamais ce qui fait trembler l'enfer et tous ses suppôts ainsi l'on ne voit de tous côtés que des personnes engagées saintement à l'honorer et Il y en a qui entrent dans les associations érigées en son honneur, qui lui récitent tous les jours quelques prières, qui jeûnent les samedis, qui visitent ses églises, qui célèbrent ses fêtes avec des respects extraordinaires ; d'autres qui procurent sa gloire par des aumônes, par la distribution de ses images, des livres composés en son honneur, par des sermons en public, par de pieux discours en particulier ainsi les uns sont attachés à son service par de certaines pratiques, et les autres par d'autres mais la dévotion de l'esclavage embrasse tout, et ne réserve rien ce qui se doit entendre de toutes les pratiques conformes à l'ordre de Dieu, et à l'état où l'on Le véritable esclave de la sainte Vierge n'étant plus à soi, et n'ayant plus rien à soi, il est tout à sa bonne maÃtresse. Il ne l'honore pas seulement par quelques-unes de ses actions, mais par toutes ses actions non-seulement en certains temps comme le samedi, et ses fêtes ; mais en tout temps, tous les jours de sa vie ; non seulement en certaines parties du jour, comme le matin et le soir, mais à tous les moments du jour et de la nuit ; non-seulement lorsqu'il assiste au redoutable sacrifice du corps vivifiant et du précieux sang de Jésus-Christ, ou à l'office divin, ou lorsqu'il récite quelques prières, mais par toutes les bonnes actions qu'il fait avec le secours de la grâce ; non-seulement par les jeûnes et mortifications qu'il pratique la veille de ses fêtes, mais par toutes les abstinences et austérités qu'il peut faire en tout le cours le sa vie ; non-seulement par quelque partie de ses biens temporels, mais généralement par tout ce qu'il possède et peut Soit donc qu'il veille, soit qu'il dorme, soit qu'il mange, soit qu'il boive, soit qu'il soit à l'oraison ou à la récréation, soit qu'il garde le silence ou qu'il parle, qu'il marche ou se repose, par toutes ses communions, messes, prières, jeûnes, mortifications, aumônes, exhortations, sermons, entretiens, conversations, visites, lectures, études, par toutes les fonctions de son état, par tous ses exercices, et enfin généralement par tout ce qu'il fait ou souffre, il rend honneur à sa très glorieuse dame, offrant tout à son fils bien-aimé en action de grâces des Miséricordes inénarrables et des dons inestimables dont il l'a privilégiée par-dessus tous les anges et les De plus, le véritable esclave, cédant le droit de ses bonnes actions à sa bienheureuse Dame, lui en donne toute la valeur, autant qu'il le peut en telle sorte qu'il ne peut plus disposer de ses bonnes Mais c'est à l'auguste Reine du paradis d'en appliquer la valeur à qui bon lui semble, comme de chose qui lui appartient par la donation qu'on lui en a faite car c'est le propre de l'esclavage de mettre la personne esclave et ses biens, et tout ce qu'elle peut faire et acquérir, au pouvoir entier du maÃtre et seigneur. ... Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Sam 29 Déc - 2333 CHAPITRE V De l'excellence de la dévotion du saint esclavage de la sainte Vierge ... C'est donc en cette glorieuse servitude que consiste l'excellence de cette dévotion, qui rend tous les honneurs à la très-digne Mère de Dieu qu'on peut lui rendre, qui lui fait donner tout ce qu'on peut lui Quand l'amour est grand, il ne dit jamais C'est assez ; rien ne le contente il veut toujours agir pour le bien-aimé. Or, le cÅ“ur qui est véritablement épris de l'amour fervent de la Mère du bel amour se trouve toujours dans des désirs enflammés de sa gloire et de ses inté Après que le véritable dévot de Marie a tout dit, a tout fait, a tout souffert pour sa divine princesse, il lui semble qu'il n'a encore rien fait ou enduré. Toutes les actions les plus généreuses qu'il exerce ne servent qu'à augmenter ses désirs de plus en plus il regrette de n'avoir qu'une bouche pour publier ses louanges, et qu'un cÅ“ur pour l'aimer ; il soupire de n'avoir qu'une vie à lui donner ; il voudrait avoir autant de cÅ“urs qu'il y a de gouttes d'eau dans la mer, autant de vies qu'il y a de brins d'herbe sur la terre, pour les consacrer à la gloire de la Mère de zèle le porterait à souffrir mille morts, à être relégué dans les plus sombres cachots des plus affreuses prisons, à être exposé à la raillerie de tous les peuples, à porter toutes les infamies, délaissements et privations des créatures, à être tourmenté même par les peines de l'autre vie, à être crucifié par les hommes et les démons, pour les intérêts de celle qui fait son tout après Jésus et en Jésus, et pour Jé Mais au moins, comme il voit que cela ne lui est pas possible, il prend une forte résolution de faire tout ce qu'il pourra faire ; s'il n'a qu'une vie, au moins tous les moments, toutes les heures, tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, toutes les années lui en seront dédié Il lui serait incomparablement bien plus doux de mourir que d'en passer un seul moment, que de faire la moindre petite action qui ne lui fût pas entièrement dévouée. Je serai donc, dit-il, à Marie autant que j'y pourrai être, et c'est ce que fait la dévotion d'esclavage car qui fait tout, souffre tout et donne tout, ne peut rien faire davantage. Excellence de cette dévotion qui est incomparable, qui, renfermant toutes les autres dévotions, s'élève avec tant de gloire et d'amour, que l'on n'y peut rien ajouter, et qu'il faut dire avec vérité, non plus ultra, que l'on ne peut aller plus Son excellence paraÃt encore en ce qu'elle dépouille l'âme d'une certaine propriété qui ne se glisse que trop souvent dans les actions les plus saintes, en laissant l'application à la sainte Vierge, qui non-seulement agit pour Dieu, mais pour Dieu seul et pour sa plus grande Quelquefois nous offrons nos bonnes Å“uvres à la divine bonté pour quelques personnes, et cela plaÃt à Dieu ; mais il y a bien des occasions où Dieu, tout bon, serait plus glorifié si on les appliquait à d'autres. Or, c'est ce que fait notre bonne MaÃtresse elle sait les inclinations de son cher Fils, elle connaÃt les âmes où il sera plus glorifié dans les secours qui leur seront donnés, et c'est ce que nous ignorons, chétives créatures que nous De plus, le propre intérêt attache on sera bien aise d'assister certaines personnes par des motifs naturels, par des inclinations que nous ressentons ; mais, remettant tout entre les mains de la sacrée Vierge, l'on se fait quitte de ce que la nature pourrait mêler avec la grâce. C'est une maxime, qu'il y a plus de Dieu où il y a moins de la créature. Enfin, si l'on est fidèle à ne faire rien pour soi, à n'avoir rien à soi, à n'être plus à soi, mais tout à notre glorieuse Dame, c'est être dans le comble de la perfection puisqu'être tout à Notre-Dame c'est être tout à Dieu car on ne va à elle que pour aller à Dieu, on ne passe en ses mains que pour demeurer en celles de Dieu, on ne l'aime que pour l'amour de Dieu, on ne cherche sa gloire que pour la gloire de Dieu seul, qui est l'unique fin de toutes les dévotions. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Lun 31 Déc - 009 CHAPITRE VI Éclaircissement des difficultés que l'on peut proposer contre la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge Comme il se rencontre en cette dévotion deux choses principales, toutes les deux ont leurs difficultés. La première, en ce quelle porte la personne qui la pratique à honorer la sainte Vierge par toutes ses actions ; la seconde, en ce qu'elle lui en fait donner la valeur autant qu'elle le peut Pour la première, il semblera de prime abord quil y a quelque excès d'un zèle qui n'est pas selon la science, et que c'est faire tort à Dieu que d'honorer de la sorte sa très digne Mère les personnes grossières et sans doctrine y ont particulièrement de la peine, ne concevant pas assez que c'est Dieu qui est loué dans les louanges des saints, et que c'est lui qui est honoré dans tous les honneurs qui se rendent à notre aimable C'est pourquoi on les doit instruire que Dieu seul étant l'unique fin de toutes choses, et ayant créé toutes les créatures pour sa gloire, c'est l'unique but que nous devons nous proposer en tout ce que nous faisons sans réserve. Ainsi sa gloire est le terme où doivent s'arrêter tous les honneurs des saints et de la reine des saints, et l'on ne peut sans une idolâtrie détestable agir d'une autre manière dans le culte que nous rendons aux créatures qu'il a si glorieusement sanctifiées par sa grâ Il ne faut donc pas séparer l'honneur de la sainte Vierge d'avec l'honneur de Dieu, de telle sorte que l'on pense que lorsqu'on honore cette auguste reine, il faut savoir que nous honorons Dieu en deux manières la première, immédiatement, le bénissant et l'adorant en lui-même ; la seconde le louant et l'aiment en ses cré Mais de quelque façon que nous considérions la chose, c'est toujours cet être infiniment adorable et aimable qui est adoré et aimé. Nos âmes, nos esprits et nos coeurs doivent toujours aller à Dieu, soit que nous y allions tout droit, nous adressant appuyés sur ses Miséricordes à sa divine bonté, soit que nous y allions par des moyens qu'il nous a établis en l'ordre de son amoureuse C'est Dieu que nous glorifions dans les fêtes que nous faisons de la suradorable Trinité, en l'office que l'Église a ordonné pour tous les dimanches de l'année, et aux jours de férie, dans toutes les solennités de Notre-Seigneur Jésus-Christ notre débonnaire Sauveur et notre Dieu, en la fête du Saint-Esprit Dieu pendant toute l'octave de la Pentecô Mais c'est le même Dieu qui est aussi glorifié dans toutes les fêtes de Notre-Dame, des anges et des saints. C'est Dieu que nous prions par l'Oraison dominicale, et nous nous adressons à sa très pure mère par la Salutation angélique, afin qu'elle le prie pour faut dire de même dans toutes les autres prières que nous lui faisons, et aux anges et aux saints ; mais il faut ici remarquer que c'est Dieu qui est continuellement honoré par toutes ses voies, et qu'il ne suffit pas de dire aux hérétiques, lorsqu'ils nous objectent que, ne disant au chapelet que cinq ou six fois l'Oraison dominicale, et récitant cinquante ou soixante fois la Salutation angélique, nous donnons plus à la créature qu'au Créateur, que nous prions la sainte Vierge par toutes ces oraisons de prier Dieu pour nous ; mais l'on doit ajouter que nous ne donnons rien à la mère que nous ne donnions au fils ; que nous louons Dieu par l'Oraison dominicale, que nous louons Dieu par la Salutation angélique, et que tout est pour Dieu, tout pour sa gloire, quoique par des manières différentes, et selon les ordres de sa divine volonté. À la vérité, il est infiniment suffisant à soi-même, et il n'a nul besoin de ses créatures ; mais, puisqu'il veut s'en servir pour l'accomplissement de ses desseins, n'est-il pas juste de nous soumettre amoureusement à ses ordres ? ... Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Mar 1 Jan - 053 CHAPITRE VI Éclaircissement des difficultés que l'on peut proposer contre la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge C'est en cela qu'il fait éclater sa bonté, en ce que donnant quelque part à la créature dans ce qu'il opère, il donne lieu aux couronnes quil lui pré docteur enseigne que Dieu se sert presque toujours des causes secondes pour faire tout ce qu'il fait dans l'ordre de la nature et de la grâce, il ne nous donne le jour que par le soleil, il ne nous éclaire la nuit que par la lune et les é nous fait respirer par le moyen de l'air, il nous échauffe par le feu, il nous nourrit par les viandes, il nous fait servir en mille manières par les animaux qu'il a destiné à cet usage ; il y a des maÃtres qui nous apprennent les lettres et les sciences, des médecins pour nous assister en nos maladies, des laboureurs, des artisans pour nous secourir en nos cela faut-il s'étonner si dans l'ordre de la grâce il se sert d'une vierge pour notre salut, s'il nous donne des anges et des saints pour coopérer à ses desseins d'amour et de Miséricorde ? Mais n'est-ce pas toujours ce Dieu de toute bonté, qui, opérant toutes choses en tous et par tous, mérite d'être continuellement adoré, aimé, béni et loué, et en ce qu'il est en lui-même, en ce qu'il fait par lui-même, et en ce qu'il est en ses saints, et en ce qu'il fait par ses saints ? C'est donc Dieu seul qui est la fin unique de cette dévotion ; qui recherche continuellement son honneur dans les honneurs continuels qu'elle rend à sa glorieuse Mère, offrant toutes ses actions à ce Dieu de majesté, en action de grâce des dons et privilèges qu'il lui a accordés avec une libéralité si prodigieuse et pour ce sujet il n'est besoin que den former une bonne fois l'intention, la renouveler de temps en temps, mais surtout l'avoir gravée au fond de son coeur, et faire tout ce que l'on fait chrétiennement, conformément à sa Quand nous disons donc que l'esclave doit honorer sa glorieuse Dame par toutes les messes qu'il célèbre, s'il est prêtre, par toutes les prières qu'il fait, par ses méditations ou oraisons mentales, par ses sermons s'il est prédicateur, par ses livres s'il compose, par ses discours, conversations ou récréations, nous n'entendons pas que le prêtre pour cela dise tous les jours la messe de la sainte Vierge, ce qui serait contre l'ordre de l'Église, ou bien que celui qui médite prenne toujours pour sujet de ses méditations les perfections de la Mère de Dieu, que le prédicateur en fasse la matière de tous ses sermons, et celui qui compose celle de tous ses livres, que l'on en parle toujours en toutes les récréations et nous voulons seulement dire que le prêtre en ses sacrifices, le prédicateur en ses discours publics, et enfin que l'esclave offre tout ce qu'il fait, qu'il souffre et qu'il dit à Dieu tout-puissant en l'honneur de sa bonne maà quelqu'un pourra dire que cette pratique n'est pas assez conforme à celle de l'Église, qui fait honorer un mystère de Notre-Seigneur en quelque solennité, la gloire d'un saint en une fête, et la grandeur d'un autre en quelqu'autre jour solennel ; puisqu'elle prétend faire honorer la sainte Vierge en toutes les fêtes, et tous les jours de l'anné Je réponds que si cet honneur empêchait la pratique ordonnée de l'Église, il ne serait pas à insinuer ; mais il compatit fort bien avec l'usage que l'Église nous commande, n'innovant rien, mais seulement inspirant une intention sainte en gardant toutes les règles de l'Église et de l'état où l'on est, de rendre ses respects à l'impératrice du ciel par toutes ses bonnes actions. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Mer 2 Jan - 026 CHAPITRE VI Éclaircissement des difficultés que l'on peut proposer contre la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge C'est en cela qu'il fait éclater sa bonté, en ce que donnant quelque part à la créature dans ce qu'il opère, il donne lieu aux couronnes quil lui pré docteur enseigne que Dieu se sert presque toujours des causes secondes pour faire tout ce qu'il fait dans l'ordre de la nature et de la grâce, il ne nous donne le jour que par le soleil, il ne nous éclaire la nuit que par la lune et les é nous fait respirer par le moyen de l'air, il nous échauffe par le feu, il nous nourrit par les viandes, il nous fait servir en mille manières par les animaux qu'il a destiné à cet usage ; il y a des maÃtres qui nous apprennent les lettres et les sciences, des médecins pour nous assister en nos maladies, des laboureurs, des artisans pour nous secourir en nos cela faut-il s'étonner si dans l'ordre de la grâce il se sert d'une vierge pour notre salut, s'il nous donne des anges et des saints pour coopérer à ses desseins d'amour et de Miséricorde ? Mais n'est-ce pas toujours ce Dieu de toute bonté, qui, opérant toutes choses en tous et par tous, mérite d'être continuellement adoré, aimé, béni et loué, et en ce qu'il est en lui-même, en ce qu'il fait par lui-même, et en ce qu'il est en ses saints, et en ce qu'il fait par ses saints ? C'est donc Dieu seul qui est la fin unique de cette dévotion ; qui recherche continuellement son honneur dans les honneurs continuels qu'elle rend à sa glorieuse Mère, offrant toutes ses actions à ce Dieu de majesté, en action de grâce des dons et privilèges qu'il lui a accordés avec une libéralité si prodigieuse et pour ce sujet il n'est besoin que den former une bonne fois l'intention, la renouveler de temps en temps, mais surtout l'avoir gravée au fond de son coeur, et faire tout ce que l'on fait chrétiennement, conformément à sa Quand nous disons donc que l'esclave doit honorer sa glorieuse Dame par toutes les messes qu'il célèbre, s'il est prêtre, par toutes les prières qu'il fait, par ses méditations ou oraisons mentales, par ses sermons s'il est prédicateur, par ses livres s'il compose, par ses discours, conversations ou récréations, nous n'entendons pas que le prêtre pour cela dise tous les jours la messe de la sainte Vierge, ce qui serait contre l'ordre de l'Église, ou bien que celui qui médite prenne toujours pour sujet de ses méditations les perfections de la Mère de Dieu, que le prédicateur en fasse la matière de tous ses sermons, et celui qui compose celle de tous ses livres, que l'on en parle toujours en toutes les récréations et nous voulons seulement dire que le prêtre en ses sacrifices, le prédicateur en ses discours publics, et enfin que l'esclave offre tout ce qu'il fait, qu'il souffre et qu'il dit à Dieu tout-puissant en l'honneur de sa bonne maà quelqu'un pourra dire que cette pratique n'est pas assez conforme à celle de l'Église, qui fait honorer un mystère de Notre-Seigneur en quelque solennité, la gloire d'un saint en une fête, et la grandeur d'un autre en quelqu'autre jour solennel ; puisqu'elle prétend faire honorer la sainte Vierge en toutes les fêtes, et tous les jours de l'anné Je réponds que si cet honneur empêchait la pratique ordonnée de l'Église, il ne serait pas à insinuer ; mais il compatit fort bien avec l'usage que l'Église nous commande, n'innovant rien, mais seulement inspirant une intention sainte en gardant toutes les règles de l'Église et de l'état où l'on est, de rendre ses respects à l'impératrice du ciel par toutes ses bonnes actions. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Mer 2 Jan - 2349 CHAPITRE VI Éclaircissement des difficultés que l'on peut proposer contre la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge ... Pour ce qui regarde la seconde chose principale de cette dévotion, qui consiste en la cession du droit que l'on peut avoir en ses bonnes actions, en donnant la valeur à la très-sainte Vierge, deux sortes de personnes y peuvent avoir de la difficulté celles qui sont intéressées, ou celles qui ne le sont Pour les personnes intéressées, elles ont de la peine, en ce qu'elles quittent leurs intérêts pour les mettre entre les mains de la Mère de Dieu, comme un homme qui donnerait son bien, s'eu dépouillerait pour en enrichir un autre et il est vrai que cette dévotion demande qu'on fasse plus de cas des intérêts de la Mère de Dieu que des siens propres ; qu'on quitte volontiers ce que l'on a pour lui donner, et qu'on témoigne généreusement que l'on fait plus de cas de Marie que non pas de soi-même ensuite il faut dire que la sainte Vierge, ayant droit sur nos actions, elle peut nous en ôter la valeur, et la donner à qui bon lui semblera ; mais c'est en ce sujet qu'il faut dire si jamais il a été dit que c'est gagner de Un homme qui serait endetté, et qui n'aurait que peu de chose pour payer ses dettes, s'il savait, par ce peu, obliger un grand prince, et que ce prince ferait ensuite son possible pour l'en reconnaitre, sans doute qu'il ne ferait pas difficulté de lui donner, sachant que le prince le récompenserait de quelque chose bien plus considérable. Or, les bontés de la grande reine de l'empirée surpassent incomparablement toutes les bonnes volontés des hommes, elle ne se laissera jamais vaincre en l' Ô ma chère et très bonne mère, lui disait sainte Brigitte, je vous aime plus que moi-même, et il n'y a point de peine que je ne voulusse endurer pour votre Brigitte, lui répondit cette Mère de la belle dilection, sachez que Marie servira plus à Brigitte que Brigitte ne pourrait se servir à Hélas ! Avec toutes nos oeuvres satisfactoires nous demeurerons encore bien reliquataires à la divine justice, et si nous sommes délivrés de l'enfer par la Miséricorde de notre très débonnaire Sauveur, nous brûlerons longtemps parmi les feux impitoyables du purgatoire. Or quand la sainte Vierge les aura données, et par suite que nous en serons privés, son crédit auprès de son fils bien-aimé nous servira bien plus que toutes nos Davantage, qui pourra penser que nous perdions, pour avoir voulu obliger la plus obligeante de toutes les créatures ? Son coeur vraiment maternel souffrira-t-il qu'une personne, pour avoir eu plus de dévotion pour elle, en demeure plus longtemps en purgatoire ? Cette mère, la plus cordiale qui fut jamais, même envers ceux qui ne l'aiment pas, permettra-t-elle qu'une âme qui se sera oubliée de ses propres intérêts, pour ne penser qu'à ses intérêts sacrés, en soit de pire condition ? Il faut, de plus, savoir que le mérite de nos actions ne pouvant être donné, comme il déjà été dit, n'y ayant eu que Jésus-Christ qui l'ait pu faire, les personnes intéressées n'ont rien à craindre de ce côté-là . Ainsi comme par les actions faites en grâce et par la grâce, nous méritons la gloire et satisfaisons pour la peine due à nos péché nous ne donnons la valeur de nos actions qu'en tant qu'elles sont satisfactoires ou impétratoires, n'en pouvant donner davantage mais le mérite qui nous en demeure est beaucoup augmenté par cette dévotion, qui, étant si glorieuse à Dieu et à sa sainte Mère, sera récompensée d'une grande abondance de grâces, qui nous donnera, si nous sommes fidèles, une haute place en la cour du paradis. D'un côté donc le puissant crédit de la Mère de Dieu nous servant davantage que toute la satisfaction de nos bonnes oeuvres, et d'autre part le mérite étant augmenté par son esclavage, c'est gagner de tous côtés, et ne rien perdre. ... Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Jeu 3 Jan - 2225 CHAPITRE VI Éclaircissement des difficultés que l'on peut proposer contre la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge ... Une autre difficulté se présente, qui regarde l'assistance charitable de nos parents et amis car quel secours pourrons-nous leur donner, n'ayant plus rien à nous ? Je réponds premièrement qu'il n'est nullement croyable que nos parents ou amis, aussi bien que nous, perdent et souffrent à l'occasion d'une dévotion particulière que nous avons à la sainte Vierge, qui saura bien les assister par son pouvoir, ou leur donner la part qu'ils auraient eue en notre petit bien spirituel, si la disposition nous en était demeuré En second lieu, cela n'empêche pas que l'on ne prie pour eux et pour les autres défunts, quoique l'application de nos bonnes oeuvres, en tant que satisfactoires, soit entre les mains de notre bonne maÃtresse au contraire, c'est ce qui nous donnera lieu de prier avec plus de Une personne riche qui aurait donné tout son bien à une autre plus puissante et meilleure qu'elle, pour en faire des aumônes, à la vérité ayant donné tout son bien, elle ne pourrait plus en disposer ; mais rien ne l'empêcherait de prier la personne qui aurait ce bien en son pouvoir, d'en faire part à quelques pauvres qu'elle lui marquerait, et il n'y a pas à douter qu'en cette rencontre on agirait pleinement selon ses dé   Pour les personnes désintéressées qui ne regardent que Dieu seul dans un parfait oubli d'elles-mêmes, elles n'ont point de difficulté touchant ce qui a été dit, puisque, sachant bien que la divine Marie agit toujours pour la plus grande gloire de Dieu, elles ont ce qu'elles désirent Elles ne se mettent guère en peine si elles en souffriront davantage, car le pur amour ne se regarde jamais, il ferait donner mille vies pour la gloire de Dieu, et pour un seul degré de cette gloire, volontiers l'âme qui le possède brûlerait jusqu'au jour du Il est pleinement satisfait lorsque son Dieu est content ; et n'ayant plus de propre volonté, il ne veut que ce que Dieu veut et pour soi et pour ces amis. Dieu seul fait tout son plaisir aussi bien que sa gloire, Dieu seul est son unique bien, Dieu seul est tous ses intérêts, Dieu seul est toute sa parenté, toutes ses alliances, il est son grand et très uniquement unique tout en toutes   Pour la difficulté que les prêtres, soit séculiers ou réguliers, peuvent avoir touchant l'obligation que leur état, office ou charge, leur donne d'appliquer le saint sacrifice de la messe, ou autres bonnes oeuvres, à certaines personnes, soit qu'elles soient encore au monde, soit qu'elles soient décédées, ils ne doivent avoir aucune peine de cette dévotion, qui, laissant les personnes qui la pratique dans une liberté entière de s'acquitter de leurs devoirs selon l'ordre de Dieu, par la donation qu'elle fait faire du droit des bonnes oeuvres, elle entend toujours que ce soit comme on le peut faire dans l'ordre de Dieu, et rien davantage, et conformément à sa sainte volonté, sans préjudice des obligations de l'état où l'on est, ou bien où l'on Les marques extérieures que les esclaves doivent porter, comme des chaÃnettes, peuvent être omises par une prudence chrétienne, et non pas par aucune honte ce qui serait indigne et insupportable à un véritable esclave de la Mère de religieux ou une religieuse, par exemple, qui ferait voir en cela quelque particularité qui pourrait faire du bruit en sa communauté ; un homme ou une femme en leur ménage pourront bien ne pas porter ces marques extérieures, ou les mettre en lieu où elles ne paraissent pas, comme au pied, au bras, et si on ne le peut faire autrement, en quelque lieu des habits où elles soient cachées, mais cela doit être fait avec un très grand regret, et non pour aucune confusion que l'on craigne. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Sam 5 Jan - 014 CHAPITRE VI Éclaircissement des difficultés que l'on peut proposer contre la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge ... Il n'y a point à rougir dans le service de la grande reine du paradis, dont l'esclavage est à préférer aux empires, et dont les chaÃnes sont plus glorieuses que les sceptres et les couronnes. Le divin Paul mettait toute sa gloire en ses chaÃnes, et saint Chrysostome proteste qu'il les aimerait mieux que des diadè Saint Babylas, évêque et martyr d'Antioche, voulut qu'on ensevelit avec son corps les chaÃnes qui l'avaient garrotté, comme les plus illustres marques de ses Quoique autrefois il n'y ait rien eu de plus infâme que la croix, à présent ce bois ne laisse pas d'être la chose la plus glorieuse du christianisme disons le même des fers de l'esclavage il n'y avait rien de plus ignominieux parmi les anciens, et à présent parmi les fidèles il n'y a rien de plus illustre. Ce sont des chaÃnes qui nous délivrent de nos chaÃnes, c'est un esclavage qui ôte l'esclavage, comme la mort de Notre-Seigneur qui a détruit la Si on se lie, ce n'est que pour se mettre en liberté ; il faut porter ces chaÃnes à l'extérieur, pour marques des liens sacrés qui tiennent notre intérieur à celui de la glorieuse Vierge ; il faut porter ces chaines pour marques de celles dont nous avons été délivrées par son moyen, et pour faire voir que nous ne sommes plus à nous, mais à Marie ; pour marquer que nous ne sommes plus à notre corps, plus à nos sens, plus au monde, plus aux vanités du monde, plus aux créatures et à ce que les créatures estiment et aiment, mais tout au pur amour de Marie pour le pur amour de Jé Si c'est une grande chose que d'aimer la tout aimable Marie, c'est quelque chose de plus grand que de persévérer en son virginal amour ; mais ce qui est très grand, c'est de ne pouvoir en quelque façon se tirer de son service, et quitter son Il semble que c'est là le privilège des chaÃnes heureuses de son esclavage, qui, fortes comme la mort, et plus fortes que la mort même, nous lient non seulement pour le temps, mais pour l'éternité, à notre glorieuse maÃtresse. Nous voyons que plusieurs saintes âmes ont voulu même imprimer sur leurs corps avec un fer chaud, les marques de leur amour et de leur servitude, comme le bienheureux Henri de Suso, et la vénérable mère de Chantal. C'était de la sorte que les anciens marquaient leurs y en a qui objectent que la qualité d'esclave ne convient pas au Chrétien, que son MaÃtre traite d'ami, et considère comme son enfant ; mais il est aisé de répondre que nous devons d'autant plus nous abaisser, que la grâce de notre vocation nous élè C'est l'Esprit de Dieu qui nous l'ordonne en l'Ecclésiastique ; c'est l'Évangile qui nous le commande, prescrivant le dernier lieu du banquet à celui qui doit être en la première place. Mais nous avons l'exemple de Dieu même, qui, s'étant revêtu de notre chair, a été comme esclave neuf mois dans les pures entrailles de sa pure Mère ; et il n'a pas sitôt paru au monde, qu'on l'a vu enveloppé de bandelettes, comme autant de chaÃnes dont il était lié par son Il a pris, dit l'Écriture, la forme de serviteur, et il assurait, cet aimable Dieu-Homme, qu'il n'était pas venu pour être servi, mais pour servir. L'ange, dit saint Bernard, qualifie la très pure Vierge, Mère de Dieu, et elle se nomme sa servante elle ne prend pas la qualité de fille ou d'épouse, mais de Quant le Prophète-Roi parle à Dieu son souverain, il le fait en qualité de son serviteur ; qualité qu'il répète, en y ajoutant celle d'enfant de sa très humble Saint Paul, dans la loi nouvelle, prend plaisir à se vanter qu'il est serviteur de Jésus-Christ. Rom. I, 1. Mais qui pourra trouver à redire à une qualité que la Mère de Dieu, depuis qu'elle est triomphante dans le ciel, a donné elle-même aux saints ses plus fidèles amis ? Elle appelle saint Bernardin de Sienne son serviteur ; elle dit la même chose de saint André de l'ordre du Carmel, et évêque ; et enfin elle a voulu avoir un ordre dans l'Église, qu'on nomme l'ordre des Seryites, par une conspiration unanime du ciel et de la terre, des hommes et des anges, et de la reine des Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Dim 6 Jan - 056 CHAPITRE VI Éclaircissement des difficultés que l'on peut proposer contre la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge ... Enfin, l'on dira que la dévotion de l'esclavage est une nouveauté ; mais nous avons montré qu'elle est ancienne, au chapitre où nous avons parlé de son origine. Mais quand elle serait nouvelle, elle n'en serait pas moins à estimer. S'il fallait rejeter une dévotion parce qu'elle est nouvelle, il faudrait les désapprouver toutes, parce que toutes l'ont été. Nos fêtes les plus solennelles ont autrefois été nouvelles, et une des plus grandes, qui est celle de la naissance de Notre-Seigneur, ne commença à être célébrée dans l'Orient que du temps de saint Jean Chrysostome, et cela encore en la ville d'Antioche, n'ayant été établie qu'environ cent ans après dans cette grande partie du Les cérémonies les plus augustes de notre religion ont eu leur commencement aussi bien que les plus saints ordres des religieux ; les nouveautés en matière de doctrine sont à craindre ; mais il n'en va pas de même des pratiques de la véritable dévotion, dont l'esprit de Dieu donne de temps en temps de nouvelles lumières, et particulièrement de la dévotion à la sainte Vierge, qui ne peut jamais être assez honorée et aimé Après tout, si quelques esprits s'opposent à une chose si sainte, il n'y a pas de quoi s'étonner l'Évangile même n'a été introduit que par les persécutions ; le rosaire a eu ses persécuteurs ; le scapulaire de Notre-Dame de mont Carmel, quoique autorisé par tant de Papes, et particulièrement après un long et sévère examen par une bulle de Paul V, a encore tous les jours ses personnes de piété et de doctrine firent bruit au sujet de l'établissement de la dévotion de l'esclavage au Pays-Bas ; le démon qui enrage contre le culte de la Mère de Dieu, se servant de toutes sortes de moyens pour en empêcher le progrès, et quelquefois même de personnes qui ne laissent pas d'être bien intentionnées ; mais celle qui a brisé sa tête, le confondra toujours, et sera éternellement victorieuse, avec ses dévots esclaves, de l'enfer et de tous ses suppô propre donc de cette dévotion est de consacrer sa personne à la sainte Vierge, autant qu'on le peut faire, par la cession du droit que l'on a en ses bonnes oeuvres, et par des respects continuels qu'elle lui fait rendre ; et c'est en cela que consiste son saint esclavage ; ce qui fait voir assez combien cette dévotion est facile et nullement gênante, n'imposant aucune obligation nouvelle, soit de prières, soit de mortifications, soit d'aumônes ou choses semblables ; car, pour ce qui regarde les chaÃnettes, ou les exercices que nous marquerons en la suite de cette dévotion, chacun en usera selon la prudence chrétienne, et les avis de son supérieur ou Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Lun 7 Jan - 2232 CHAPITRE VI Éclaircissement des difficultés que l'on peut proposer contre la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge ... Elle ne demande donc précisément qu'une bonne volonté, ce qui ne contrarie en rien à aucun état, soit ecclésiastique, soit régulier ou séculier. Toutes sortes de personnes peuvent, sans aucune difficulté, s'y engager, les grands et les petits, les doctes et les ignorants, les prélats, les prêtres, les religieux et religieuses, ceux qui vivent dans le siècle, ceux qui sont dans l'emploi et les charges, comme les particuliers, puisqu'elle laisse tout le monde dans une entière liberté de faire ses exercices, et de s'acquitter de ses charges, ne demandant de tous qu'une bonne volonté pour la Mère de Elle ne tire point le contemplatif de sa contemplation, soit active ou passive ; elle laisse libres les sujets de l'oraison à celui qui médite, elle n'ôte point de temps à ceux qui ont de l'occupation , elle ne fait pas parler celui qui garde le silence, elle ne fait pas taire celui qui parle, elle ne produit pas au-dehors le solitaire, elle ne renferme pas ceux qui sont dans la vie active ; tout son but est de procurer qu'on soit sans réserve à celle dont Dieu a bien voulu être l'enfant, la choisissant pour sa Mère, mais qu'on y soit dans les ordres de Dieu, et uniquement selon son bon plaisir divin ; marchant dans les voies où il nous met, obéissant à tout ce qu'il nous commande et conseille, faisant tout ce qu'il veut, et ne faisant rien de ce qu'il ne veut C'est la divine volonté qui doit être toute la règle de nos dévotions, et non pas la volonté des hommes ni la vôtre ; et l'âme se doit abandonner aux mouvements de la grâce qui conduit à Dieu par des voies bien diffé La voie de saint BenoÃt est une voie de retraite et de mortification ; celle de saint François d'Assise une voie de pauvreté et de mépris du monde ; saint Dominique a été appelé à la prédication, saint François de Paule allait par les sentiers assurés d'une très profonde humilité ; saint Ignace, fondateur de la Compagnie de Jésus, était tout occupé du zèle de la gloire de Dieu et du salut des âmes ; sainte Thérèse ne respirait que l'amour de l'adorable Jésus ; le bienheureux Jean de la Croix, premier religieux de la réforme du Carmel, a été l'incomparable en l'amour des souffrances et de la privation des cré On a vu des âmes toutes plongées dans la méditation de la passion de l'adorable crucifié l'on en a vu qui n'étaient occupées que du mystère amoureux de sa divine naissance quelques-unes ont été admirables en une spéciale dévotion de la très pure Vierge ; les autres en l'amour extraordinaire qu'elles ont eu pour les bons anges ou les la grâce applique différemment les âmes, et toute notre perfection consiste à en suivre avec fidélité les Tout le monde n'est pas appelé à la pratique de toute sorte de dévotions, ce qui même ne serait pas possible, et il ne faut pas croire que dès lors qu'un état est bon, nous y devions entrer, et que nous devions marcher par toute sorte de voies quand elles sont parfaites. ...Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Mar 8 Jan - 2215 CHAPITRE VI Éclaircissement des difficultés que l'on peut proposer contre la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge ...Il faut examiner ce que Dieu tout bon demande de chacun de nous, et s'y assujettir avec obéissance ; mais c'est une grande tromperie de s'ingérer dans un état, quoique saint, si nous n'y sommes appelés c'est ce qui fait la perte de plusieurs qui prennent des bénéfices, qui entrent dans le sacerdoce, ou bien qui embrassent des genres de vie austères et rigoureux, parce que ce sont de bonnes choses, ne prennent pas garde si Dieu les demande d' Qu'un chacun donc marche selon sa vocation, et se rende fidèle à sa grâ   Mais il faut se souvenir que si nous ne devons pratiquer toutes sortes de dévotion, nous ne laissons pas d'être obligés de les honorer quand elles sont bonnes et conformes à l'esprit de l'Église. C'est le même Esprit de Dieu qui les inspire, quoique différentes ainsi elles méritent toutes sortes de respects. Le Chartreux ne doit pas converser comme le Jésuite ; mais il ne doit pas blâmer pour cela l'institut de la Compagnie de Jésus, non plus que le Jésuite l'ordre des Chartreux, parce qu'il ne doit pas être Comme peu de personnes agissent par la grâce, mais presque tout le monde par le mouvement de la nature corrompue, vous entendrez souvent des gens qui disent Je n'approuve pas cette dévotion, ou, celle-là me plait ; suivant en cela l'instinct de leur nature et les petites lumières de leur esprit, qu'ils préfèrent quelquefois à l'autorité des Souverains Pontifes, et à l'usage universel de l'É qui est véritablement à Notre-Seigneur Jésus-Christ, honore, quoiqu'il ne le pratique pas, tout ce qui se fait par l'esprit de Jésus-Christ. La bienheureuse Angélique Paule, auparavant que d'être religieuse, se nommait Virginie elle changea ce nom en celui de Paule ; elle se mit elle et sa congrégation sous la protection de saint Paul ; elle fit nommer ses fils spirituels les Paulins. Les deux principales maisons qu'elle fonda, portaient, l'une le nom de saint Paul le Converti, et l'autre de saint Paul le Décollé ; elle savait quasi toutes les Épitres de saint Paul par cur ; ses méditations et discours plus ordinaires étaient de ce grand saint ; la pensée et le discours de ce divin Apôtre étaient ses plus chères délices ; elle en portait toujours une image, et elle l'avait même fait graver sur son Gérard, évêque, fit dresser un autel magnifique en l'honneur de la Mère de Dieu, et il y avait de vénérables vieillards entretenus pour faire briller de l'encens sans aucune interruption tout le long des jours et des nuits devant ce saint autel. Tous les samedis étaient comme autant de jours solennels, où l'on faisait l'office de la souveraine du ciel et de la terre à neuf leçons, et tous les jours après matines et vêpres ce grand prélat menait processionnellement son clergé en ce lieu tout dédié à l'honneur de sa chère maÃtresse, pour y chanter ses louanges, de sorte qu'en cette église tous les jours étaient comme autant de fêtes de la glorieuse La bienheureuse Marie d'Oignies faisait souvent onze cents génuflexions en l'honneur de la Mère de Dieu pendant le jour et la nuit, et accompagnant le tout de trois cents coups de discipline, elle allait visiter une de ses chapelles, marchant à pieds nus au milieu de l'hiver et parmi les glaces, elle y veillait toute la nuit en oraison, et passait plusieurs jours sans manger. Il y a bien des esprits qui auraient trouvé à redire à la conduite de saint Gérard, et aux dévotions de ces bienheureuses ; mais les anges et le ciel les ont hautement approuvées ; car il est vrai que nous devons du respect à ce qui est saint, quand nous ne serions pas en état de le pratiquer et c'est ce qui doit être observé à l'égard de la dévotion du saint Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Mer 9 Jan - 2226 CHAPITRE VII Les Souverains Pontifes et prélats de l'Église approuvent la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge, et accordent quantité d'indulgences en sa faveur  La dévotion de l'esclavage de Notre-Dame ayant été entretenue durant plusieurs siècles par la ferveur des particuliers, enfin l'Église s'est déclarée sur une pratique si sainte, ayant été approuvée par nos saints Pères les Papes, et par un grand nombre de très illustres prélats, et ayant été reçue par un consentement extraordinaire des fidè De prime abord qu'elle commença d'éclater davantage, aussitôt elle ne manqua pas d'avoir ses contradictions ; plusieurs personnes d'esprit et de piété y trouvant à redire car c'est l'ordinaire des affaires de Dieu de ne s'établir que par les contradictions.Mais la divine Providence, qui conduit toutes choses avec autant de force que de suavité, se servit de ces oppositions pour son établissement car les raisons que l'on objectait, ayant donné lieu à l'examen sévère et exact qu'en firent plusieurs graves théologiens par le commandement des évêques, elle lui procura les justes approbations que lui donnèrent ces grands hommes avec tous les témoignages qu'on pouvait souhaiter en une telle   Le P. Cornelius a Lapide, aussi recommandable pour sa grande piété que pour sa rare doctrine, qui a obligé toute l'Église par ses dévots et savants Commentaires sur l'Écriture, fut un des premiers qui eut la commission d'examiner cette dévotion ce qu'il fit avec soin ; et l'ayant fait, il lui donna des louanges dignes de sa piété.L'archevêque de Cambrai donna la même charge au P. Herman Hugues, de la Compagnie de Jésus, personnage assez connu par sa vertu et par sa science ; mais l'estime qu'en fit ce Père fut si grande que ce prélat voulut lui-même être du nombre des associés à cette dévotion, et en bénir, publiquement les chaà Le révérendissime Paul Budot, évêque d'Arras, s'appliqua lui-même à examiner sérieusement les écrits qui en avaient été composés, et il y trouva tant de solidité, tant d'avantages pour le service de Dieu, que, non content de l'approuver, il donna des indulgences, et manda à ses doyens et curés, aux prédicateurs et confesseurs de travailler fortement à son établissement en tous les lieux de sa Ensuite les Pères de la Compagnie de Jésus présentèrent, au nom de leurs congrégations de Cologne, un petit livre qu'ils avaient fait de cette dévotion à leur archevêque, qui leur donna une ample approbation ; par laquelle il reconnaÃt que cette dévotion est fort ancienne et solide, et hautement louée par le B. cardinal Pierre Damien, et que du temps même de ce très pieux cardinal, elle avait été reçue en plusieurs parties du monde, et il commanda à tous ses curés de l'avancer selon leur pouvoir, et à tous prédicateurs de prêcher en public, et de dire en particulier qu'il n'y avait rien de contraire aux sacrés canons ou à la véritable piété, et de détromper tous ceux qui s'imagineraient qu'elle serait ou superstitieuse ou moins approuvé L'archevêque de Malines, Jacques Boonen, Gaspard Nemius, évêque d'Anvers, Antoine Triest, évêque de Gand, donnèrent leur approbation à cette dévotion, la louèrent hautement et voulurent être du nombre des esclaves. ...   Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Jeu 10 Jan - 2328 CHAPITRE VII Les Souverains Pontifes et prélats de l'Église approuvent la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge, et accordent quantité d'indulgences en sa faveur  Mais enfin le Saint-Siège l'a autorisée et accordé de grandes indulgences aux associés. Le Pape Grégoire XV donna des indulgences aux esclaves de Notre-Dame, et le Pape Urbain VIII, ayant été consulté sur les marques extérieures des petites chaÃnes que les esclaves portaient, approuva une si louable ferveur, et donna une bulle le 20e jour de juillet 1651, qui commence Cum sicut accepimus, par laquelle il accorde de grandes indulgences à ces captifs de la bienheureuse Vierge, car c'est ainsi qu'il les nomme, et permet d'en ériger des confréries. Les Pères Augustins déchaussés de Provence, voulant établir à Marseille une assemblée d'esclaves de Notre-Dame, se sont adressés à notre Saint-Père le Pape Alexandre VII, qui a expédié une bulle le 23e jour de juin 1658, comme nous l'avons déjà dit, par laquelle, outre les indulgences que leur avait accordées Urbain VIII, il fait les esclaves de Notre-Dame participants de toutes celles qui sont accordées à la grande confrérie de Notre-Dame du Pilier à   Plusieurs prélats ont fait paraÃtre leur zèle pour le saint esclavage ; accordant quarante jours d'indulgences au jour de l'entrée en association et au jour de la rénovation qui se fait tous les ans ; vingt jours aussi d'indulgences pour tous les jours que l'on portera les chaÃnettes, pour autant de fois que les esclaves mortifieront quelques-uns de leurs sens ou résisteront à quelque tentation ; dix jours à chaque fois qu'ils réciteront l'oraison par laquelle on s'offre à la Mère de Dieu en qualité d'esclave, ou qu'ils feront quelque aumône pour marque de leur servitude, ou qu'ils béniront la table et rendront grâces à Dieu après leur repas, ou enfin lorsqu'ils prononceront ces paroles, Ave, Maria, en se saluant, et qu'ils les écriront au commencement de leurs   Les religieux du couvent de l'hôpital de la Charité, au faubourg Saint-Germain, de Paris, servant les pauvres malades, jour et nuit, avec une charité infatigable, à l'imitation du bienheureux Jean de Dieu, leur glorieux fondateur, qui, par une folie très sage, s'étant élevé à la plus haute science des saints, a paru un prodige de la grâce, dans nos derniers siècles ; ces bons religieux, dis-je, ont rendu, par leur piété, leur maison grandement recommandable mais elle est encore très considérable par le concours des peuples, qui y viennent rendre leurs vux à la majesté divine, et y faire leurs dévotions Feu M. Bernard, prêtre, dont la mémoire est en bénédiction, avait choisi ce lieu saint, par une inspiration divine, pour y pratiquer les actions éminentes de cette rare piété, qui a fait, en nos jours, l'admiration de tout Paris ; et, l'ayant aimé en sa vie, il n'a pas voulu en être séparé en sa mort, ayant désiré que son corps y fût enterré, et y demeurant toujours en esprit ; comme il est facile de juger par les merveilles que la toute-puissance de Dieu y opère en faveur de ceux qui en implorent les charitables secours ; mais il faut encore dire que ce lieu est très célèbre par la confrérie de l'esclavage de la très sainte Mère de Dieu, qui y est établie avec beaucoup de bénédiction. Les grandes indulgences que le Saint-Siège y a concédées marquent encore fortement ce que nous avons déjà dit, combien cette dévotion est approuvée du Siège apostolique, et le Saint-Père, y accordant des grâces si précieuses, fait assez voir le désir qu'il a que les fidèles s'y enrôlent, et se mettent du nombre des glorieux captifs de la Mère de Dieu. J'ai estimé que Dieu tout bon, et sa très sainte Mère, seraient glorifiés de mettre ici ces indulgences, que notre Saint-Père le Pape Alexandre VII a concédées aux confrères et surs de ladite association de l'esclavage de la Reine du ciel, établie dans ce couvent et hôpital des religieux de la Charité du faubourg Saint-Germain, de Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Méditation avec "Dieu seul" du Vénérable Mr H-M Boudon Sam 12 Jan - 013 CHAPITRE VII Les Souverains Pontifes et prélats de l'Église approuvent la dévotion de l'esclavage de la sainte Vierge, et accordent quantité d'indulgences en sa faveur ... 1. Premièrement, tous les fidèles Chrétiens de l'un et l'autre sexe, lesquels entreront ci-après dans ladite confrérie, gagneront l'indulgence et la rémission plénière de tous leurs péchés, le premier jour de leur entrée en icelle, pourvu, qu'étant vraiment pénitents et confessés, ils reçoivent le très-saint sacrement de l' 2. Les mêmes confrères et surs étant à l'article de la mort vraiment pénitents et confessés, et ayant reçu la sacrée communion ; ou, s'ils ne peuvent faire cela, étant au moins contrits, et invoquant dévotement de bouche, s'ils peuvent, ou au moins de coeur, le nom de Jésus, gagneront la même indulgence pléniè 3. Item. Les mêmes qui, étant vraiment pénitents et confessés et repus de la sacrée communion, visiteront dévotement, tous les ans, l'église, chapelle ou oratoire de ladite confrérie, au jour et fête de l'Annonciation de la bienheureuse et immaculée Vierge Marie, qui est la fête particulière du saint esclavage, depuis les premières vêpres jusqu'au soleil couché de ladite fête, et pareillement tous les troisièmes dimanches de chaque mois, et y feront de saintes prières à Dieu, pour la concorde entre les princes chrétiens, l'extirpation des hérésies, et l'exaltation de notre mère sainte Église, gagneront aussi l'indulgence pléniè 4. Lorsque lesdits confrères et surs aussi vraiment pénitents et confessés, et repus de la sacrée communion, visiteront l'église, chapelle ou oratoire de ladite confrérie, et y prieront, comme il est dit, aux jours et fêtes de la Conception, de la Nativité, de la Purification et Assomption de la sainte Vierge, ils gagneront chaque jour des susdits qu'ils feront cela, sept ans et autant de quarantaine d' 5. Mais chaque fois qu'ils assisteront aux messes et offices divins qui se célébreront ou réciteront dans ladite église, chapelle ou oratoire ou aux assemblées publiques ou particulières de la même confrérie, qui se tiendront ou feront ; ou lorsqu'ils recevront les pauvres, ou qu'ils mettront la paix entre les ennemis, ou la feront mettre, ou la procureront ; comme aussi, lorsqu'ils accompagneront à la sépulture le corps des défunts, soit des confrères et surs ou d'autres, ou se trouveront à quelque procession que ce soit, qui se fasse avec la licence de l'ordinaire, ou quand on porte le saint sacrement de l'Eucharistie, soit aux processions, soit aux malades ou autrement, en quelque lieu et manière que te puisse être, ou, étant empêches, si, au signe de la cloche qu'on fait pour cela, ils disent une fois l'Oraison dominicale ou la Salutation angélique, ou même s'ils récitent cinq fois la susdite Oraison et Salutation pour les âmes des confrères et surs susdits, ou s'ils remettent quelque dévoyé au chemin de salut, ou s'ils enseignent les commandements de Dieu et les choses qui appartiennent au salut à ceux qui ne les savent pas, ou s'ils font quelque autre oeuvre que ce soit de piété ou de charité, ils gagneront autant de fois pour chacune desdites oeuvres soixante jours d' laves drandditetr>Source Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde
Une chanson, à la gloire des mots porteurs d' humanisme, de citoyenneté et de solidarité ; un dictionnaire chanté, idéaliste et utopiste Paroles J’aime les mots Les laids, les beaux Les p’ tits, les gros Mais pas les gros-mots Les mots très longs Queue de dragon Et puis les courts Courts comme le jour J’aime les mots Les mots homo Les masculins Et les féminins Les solitaires Les solidaires En ribambelle Singuliers, pluriels J’aime les mots Les rigolos Les mots d’humour Les fins les balourds Les paresseux Les vides et creux Les très savants Mais pas trop souvent J’aime les mots Qui coulent à flots Les mots bavards Qui se couchent très tard Les indiscrets Les très secrets Pas l’ mot de trop Qu’ on r’grette aussitôt J’aime les mots A demi-mot Les très timides Rêveurs et candides Les mots qui restent Simples et modestes Pas les précieux Ni les prétencieux J’aime les mots Les marginaux Les officiels Les confidentiels Les très sérieux Les mystérieux Dans les discours Ou les arrière-cours J’aime les mots Qu’on dit très haut Les courageux Mais pas les peureux Les mots qui montrent Les pour » les contre » Les engagés Qui ont des idées J’aime les mots Soigneurs de maux Les utopistes À bas les racistes J’ai du respect S’ils font la paix Je n’aime guère Qu’ils déclarent la guerre J’aime les mots Les mots nouveaux Les mots antiques Et les romantiques Les mots bonheur Les mots du cœur Les mots d’amour Ceux qui durent toujours J’aime les mots Les intellos Aussi les sots Même les barjos Et par millions Tous ces mots font Un dictionnaire
Add this video to my blog D'avoir mis son âme dans tes mainstu l'as froissée comme un chagrinet d'avoir condamné vos différencesnous ne marcherons plus ensemblesa vie ne bat plus que d'une ailedansent les flammes, les bras se lèventlà où il va, il fait un froid mortelsi l'homme ne change de cielpourtant j'ai rêvéJ'ai rêvé qu'on pouvait s'aimerau souffle du vents'élevait l'âme, l'humanitéson manteau de sangj'irai cracher sur vos tombeauxn'est pas le vrai, n'est pas le beauj'ai rêvé qu'on pouvait s'aimerà quoi bon abattre des murspour y dresser des sépulturesà force d'ignorer la tolérancenous ne marcherons plus ensembleles anges sont las de nous veillernous laissent comme un monde avortésuspendu pour l'éternitéle monde comme une pendulequi s'est arrêtéeJ'ai rêvé qu'on pouvait s'aimerau souffle du vents'élevait l'âme, l'humanitéson manteau de sangj'irai cracher sur vos tombeauxn'est pas le vrai, n'est pas le beauj'ai rêvé qu'on pouvait s'aimerj'ai rêvé qu'on pouvait s'aimerj'avais rêvé du mot AIMER Posted on Sunday, 06 December 2009 at 406 PMEdited on Sunday, 06 December 2009 at 431 PM
Harry Potter 2005 ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ Les couloirs Re Une pièce désaffectéeInvité, le Ven 3 Nov - 102 FICHE PAR SWAN - bazzart & Azryel Pv Arty & mutuelle. . Fuis - moi, je te suis Quelle belle connerie, de croire qu'en ces lieux, tout est de mots, plus de paroles, soudainement, j'étais devenu muet dés l'instant où le jeune pouffy s'était résolu à me donner ce qu'on désirait, silencieusement, tous les deux. Un instant de pur délice charnel, échangés dans une pièce intime, bien qu'un peu rustre, à l'abri des regards indiscrets, comme durant notre première entrevue. Pour lui, j'avais ravalé mes larmes en les séchant d'un revers de la main, me disant aussi qu'il n'y aurait plus qu'un seul moyen de communication entre nous deux, c'était physique, quelque chose de possible et d'excitant à la fois. Ce qui était encore plus distrayant, c'était nos regards pétillants d'un désir commun, sachant tous deux qu'on le pouvait refuser le corps de l'autre, ne sachant dire " non " à nous-mêmes et nos propres désirs de s'offrir à l'autre, sans pour autant éprouver le moindre amour à nos yeux. Pourtant, ce que j'aimais avec lui, je n'avais plus besoin de lui faire part de mes envies, de mes fantasmes les plus intimes ou de provoquer la venue d'images non censurées dans sa tête, puisqu'il me comprenait sans trop de difficultés. Ainsi, je restais simplement couché sur le sol, comme si j'étais à sa merci. Entre ses doigts, contre la paume de sa main sur mon torse, dure et bien présent, puisque je pouvais sentir mon cœur battre hors de ma poitrine lorsqu'il glissait ses doigts par-dessus mes habits. J'avais une étrange envie qui m'envahissait en douceur, ayant besoin de me changer les idées. Le paroxysme de mon plaisir d'avoir recours à une douceur aussi sensuelle et endiablée avec lui, était à son comble. Je trouvais cette proximité secrète, dangereuse, mais tellement libératrice de mes soucis personnels. Pour ma part, elle avait certains avantages sur le plan physique comme sur le plan amical. Avec un peu de réflexion sur le sujet, j'étais, à même de comprendre que nous ne pouvions pas n'être que des amis normaux, mais des amants amis, peut - être que dans l'avenir, on finirait par s'entendre davantage aussi ? Soudainement, un long choc venait de m'électriser tout mon corps, traversant de mes pieds jusqu'à ma tête. Je croisais, enfin, son regard lorsque ses cordes vocales se décidaient à s'activer pour la troisième édition. Alors, je prenais mes bonnes vieilles habitudes de dominant par la main, le faisant s'allonger sur le dos, sur le sol, à son tour. Venant, ensuite, d'un coup de bassin, par-dessus de lui lorsque je venais de passer une jambe au-dessus de sa taille. J'avais fini par m'assoir au niveau de son service trois-pièces facilement dissimulé par son uniforme froissé. Amusé de la situation, je me penchais vers ses avant-bras, n'en prenant qu'un, le plus proche, pour ensuite venir l'embrasser chastement du bout de mes lèvres. Le taquinant avec des gestes tendres, je me décidais à me pencher un peu plus vers le haut, allant ensuite capturer ses lèvres. Dans un second chaste baiser, je l'intimais à fermer ses paupières doucement, lui mordant ainsi, la lèvre inférieure. Le temps que l'excitation brutale qui m'avait rapidement envahie, puisse baisser un peu. Je me disais que j'avais le temps de me calmer et de laisser mon désir de le "manger cru" avais besoin de s'apaiser aussi. C'était monté si soudainement que j'avais finis par sentir les muscles de mon ventre se tordre d'un coup, c'était presque trop douloureux, sur le coup. Puis, ce fut court, rapide, mais puissant et lorsque ladite vague redescendit enfin, j'avais eu l'impression que mon cœur avait raté un battement, qu'il s'était permis de voyager jusqu'au creux de mon ventre, dans le bas de celui-ci, non loin de mon nombril. À chaque battement de cœur, je sentais une autre partie de mon corps pulser sous ses montagnes de tissus, n'ayant qu'une envie, faire plaisir et le partager qu'avec la seule personne qui méritait tant de passe-droit sur mon corps, à mes yeux. Quelle exquise torture à le voir ainsi, allongé sur le sol où j'y étais précédemment, je m'en léchais même la lèvre inférieure à le voir ainsi. Attirance, douce existence, je n'avais pas de nom pour qualifier la beauté du spectacle, pas de mots vulgaires que j'employais si souvent dans mon vocabulaire fleuri pour décrire la scène qui se dressait devant moi. Même du regard, je m'amusais aussi à le déshabiller alors que mes mains commençaient, tout juste, à s'échauffer. Un juron s'était probablement échappé de mes lèvres, trop bas pour qu'on puisse le comprendre, même moi-même, je n'arrivais pas à saisir la nature de mes propres mots, prononcés dans ma langue maternelle. Les quelques syllabes de mon passé que je venais de prononcer, m'avait tout bonnement, échappés et le temps de le réaliser, c'était déjà de l'histoire ancienne aussi. Puis, j'attendais qu'il rouvre ses paupières quand j'avais fini par dénouer ma cravate et à peine déboutonner le haut de ma propre l'observant me regarder, je ne me lassais pas de venir passer le bout de ma langue sur sa lèvre inférieure avant de la lui mordiller. Cette envie de lui faire du "mal" en lui faisant plaisir, me revenait sans cesse en tête, s'insinuant doucement dans le creux de mon ventre, montrant peu à peu qu'il était de plus en plus difficile de lui résister, même si au départ, c'était lui qui me boudait et moi, qui déprimais. Que pouvais-je bien faire, le mordre, le griffer où lui faire de douces caresses auquel, il n'avait su dire "non", la fois précédente. Toutes ces choses, qui, semblaient absurdes ou futiles pour le commun des mortels, je ne pouvais pas m'empêcher de me questionner sur le sujet. Cet éternel envie de le retourner, de lui mordre la nuque et de lui faire subir des sévices avec son consentement, me faisait perdre la tête, bien plus que mes cauchemars, eux - même. Ainsi, je secoue cette dernière, préférant aller lui mordre le cou avec une agréable attention, le marquant même de tes dents à un endroit discret comme si c'était ma marque de propriété et, même si on vient à la voir, je m'en fichais pas mal aussi. Finalement, après de longues minutes intimes, de gestes qui nous déshabillaient de nos vêtements, nous laissant divaguer dans un monde qui était le nôtre. On s'était retrouvé, une fois de plus, corps entrelacées, le souffle coupé avec ma tête posée sur son torse en écoutant son cœur battre, alors que j'en profitais, rien qu'un instant pour récupérer un peu d'énergie. Besoin de repos... J'avais besoin de souffler et de me reposer quelques secondes... Car même avec le ventre vide et la tête dans les étoiles, j'étais à deux doigts de m'évanouir aussi. Quelle ironie. Artemis WildsmithPoufsouffle Re Une pièce désaffectéeArtemis Wildsmith, le Dim 5 Nov - 006 Impossible qu’il ressorte de cette pièce sans avoir consommé l’autre, consumé l’ardeur qui l’étouffait. De le voir ainsi sous lui, il ne pouvait ignorer les fureurs qui l’habitaient, jusqu’au bout de ses doigts. Qu'est-ce qui le rendait si fou exactement ? Le Serpentard lui-même ou l’idée, le concept d’être là, cachés et de profiter l’un de l’autre. Parce que la réponse de Zack ne se fit pas tant attendre, quoi qu’elle fut dénudée de mots. Plus de larmes dans son regard alors qu’il prend le dessus. Dans un souffle Arty se laisse faire, comme si le Vert & Argent savait ou comprenait ce qu’il désirait. Pas besoin de paroles en réalité, tout était dans le toucher. Sans surprise, la position le fait vaciller de l’intérieur tandis qu’il se pince les lèvres. La vue est parfaite. Mais bientôt disparue alors que le Serpentard lui capture la lèvre inférieure. Il sent la fougue de son partenaire, impossible de passer outre et cela n’a de conséquence que de le rendre davantage impatient. Ses yeux s’ouvrent et il ne peut réprimer la lueur taquine de son regard. C’est qu’ils pouvaient passer aux choses sérieuses. Les dents de Zack sur sa lèvre accueillent un gémissement de la part du Blaireautin, confirmé par les minces et savoureuses morsures que le Vert & Argent s’amusait à dessiner dans le creux de son cou. Douce douleur mêlée au plaisir. Accord tacite qu’il passait en serrant entre ses doigts des mèches de cheveux de l’autre. C’était bien la première fois. Il laisserait Zack faire de lui ce qu’il voulait, il n’était pas contraignant, juste profiteur, sûrement. Servir le plaisir du Serpent en le laissant user de lui. Pantin pleinement conscient. Après tout, il l’avait un peu mené jusque-là. Puis vraiment, il n’avait aucune volonté d’arrêter tout ça, même, il en profitait largement alors qu’il laissait aller ses mains explorer le corps du jeune homme, ne pas laisser une parcelle non visitée, ça ferait des jaloux. Le serrer contre lui, passionné. Puis le noir se fait tandis qu’il s’abandonne complètement à l’intimité fébrile. Zack semble épuisé et pensif, après l’amour, ou du moins le plaisir charnel. Le Poufsouffle glisse sa main dans les cheveux du garçon et se contente d’observer le plafond. Quelques minutes de répit, tout de même. Ça va ? » Simple question qu’il se devait de poser. Après tout, avant cela, l’autre n’était pas tout à fait partant pour cette petite partie. Lui non plus d’ailleurs, même si ça l’événement ne le surprenait pas tellement. Il se demande alors ce qui le pousse tant à vouloir ressentir ce feu, à chaque fois. La réponse évidente surgit devant ses pupilles. Les sentiments. Foutaises, il ne le connaissait pas. Enfin, façon de parler. Non, il était juste un consommateur insatiable du corps du Serpentard et il n’avait aucune idée de jusque quand cette histoire allait durer. Aussi longtemps qui le voudrait, certainement. Parce que finalement, il y était parvenu, à avoir ce qu’il voulait. L’autre aussi, sûrement. Mais le caprice d’Arty n’avait pas été vain. Il fallait qu’il accepte qu’il était juste là pour profiter, qu’il n’y avait pas d’autres raisons que le plaisir qu’il prenait avec Zack. Doucement, il repousse le Serpentard. Il fait mine de réfléchir alors qu’il revêt son uniforme davantage froissé. Ses yeux reviennent s’accrocher à ceux de Zack. Il s’approche, se pose contre lui et l’entoure de ses bras tandis que ses lèvres viennent effleurer l’oreille de l’autre. Ne me fuis plus, jamais. » Autrement dit, ne me force plus à pareil caprice. Personne ne quitte Arty. C’était un avertissement, une menace. Ponctuée d’un baiser dans le creux du cou. Il ne savait pas tellement s’il était capable de la proférer, ou de l’exécuter, mais il pouvait toujours tenter. Il ne parle pas des conséquences, parce que ça lui paraît évident. Si tel est le cas, au revoir ces pétillantes rencontres. Il se recule alors pour lui faire face, plus guilleret. Si quelque chose ne va pas, je préfère que tu me le dises, tout simplement, que tu m’en parles. » Ça éviterait les crises de colère dans les cachots, par exemple. Cela trouvait donc sa source dans son égoïsme, il ne voulait plus être abandonné, voilà tout. Et il ne voulait surtout pas dire au revoir à ces épisodes intimes. Invité Re Une pièce désaffectéeInvité, le Dim 5 Nov - 1430 FICHE PAR SWAN - bazzart & Azryel Pv Arty & mutuelle. . Fuis - moi, je te suis Quelle belle connerie, de croire qu'en ces lieux, tout est ironie...Le monde était façonné d'une étrange façon, d'une manière bien étrange à m'en faire sourire intérieurement suite à cette réflexion fortement bien mystérieuse aussi. On commençait toujours par des "premières fois". La première venue au monde, le premier regard, premier sourire, premier pleure, premier mot, première chute. Sans oublier à l'adolescence, lorsqu'on aime pour la première fois, qu'on fait l'amour pour la première fois, on subit une première rupture, nos premières douleurs, nos premiers coups d'coeurs...Un jour, on était totalement hermétique à toutes relations, s'interdisant d'aimer et l'instant d'après, on s'adonne à nos premiers délits, nos premiers pêchés... J'ignorais encore ce qui me liait à Arty, de cette façon. Sentir son corps brûlant d'un plaisir consommé et consumé en toute légitimité, avec son consentement, m'avait rendu à la fois, paisible et pensif pour autant. J'aimais tellement sentir cette proximité imparfaite, sentir le paroxysme d'un désir en toute ambiguïté. Il comblait mon bonheur interne à la perfection, me rendant un peu gai, malgré mes moments chaotiques qui s'enchainent et se déchainent à vouloir me faire perdre la tête. Pendant quelques longues minutes silencieuses, je me sentais aux anges, comme si je venais tout juste de découvrir, ce qu'était vraiment le pur moment de bonheur, un court instant de clarté dans mes abîmes. Il était ma lumière, mon phare pour m'éclairer lorsque je me sentais perdu dans mes ténèbres. Pourtant, secouant bien vite ma tête, je me mettais à pencher cette dernière pour aller embrasser son cou. Le mordant ainsi, par endroit, le marquant continuellement à diverses place comme pour le marquer et prétendre qu'il était à moi, qu'il était mon jouet, ma chose... Mon mien... Mon "Doudou", mon nounours rien qu'à moi. Même si ma conscience hurlait dans ma tête, "foutaise et supercherie", je l'envoyais bien loin se faire f**tre, parce que j'avais juste besoin d'un peu d'attention et pour l'instant, il était le seul à savoir comment combler chacune de mes lacunes aussi. Drôle de jeu, n'est-ce pas ? J'aimais croisé son regard, sentir sa chaleur qui s'emparait doucement de moi. Bien que mes vertiges avaient du mal à se calmer, je m'autorisais à l'enlacer encore, préférant me montrer un peu plus doux, contrairement à ce qui venait de se passer à l'abri des regards, dans cette pièce désaffectée...Puis, je souriais faiblement, mais sincèrement lorsqu'il avait pris le soin de passer ses doigts dans mes cheveux, l'entendant aussi, me demander si j'allais bien... Sur le coup, que pouvais - je bien lui répondre... Oui ? Non ? Je ne sais pas ? ... - Pourquoi ça n'irait pas ? » Tentative de diversion numéro un, répondre à une question par une autre, c'était tout moi, ça. Je ne voulais pas lui répondre, c'était ma seule défense quand je voulais fuir des situations qui dérangent. Et cette situation dérange, parce que je devais parler, mettre des mots sur des sentiments. Peu importe leurs sens, j'étais coincé, je ne pouvais pas fuir devant la réalité, je ne pouvais pas fuir dans mes rêves ou laisser la place aux cauchemars pour me hanter. J'étais, un bref instant, mal à l'aise. Ainsi, je me sentais repoussé, ce qui me tirait hors de mes songes pour apercevoir le préfet des jaunes, s'habiller en toute âme et conscience. Bon sang, même en s'habillant, il m'arrachait des frissons et des mordillages de lèvres et de langue. M'arrachant aussi, au passage, un coup de rougeur sur les joues, je me mettais assis à mon tour avant de le voir revenir à la charge. Le sentant ainsi venir près de moi pour me faire enlacer soudainement alors qu'il me murmurait quelque chose à l'oreille qui n'intéressait que moi. Ne le fuis pas. Ne plus jamais le fuir... À l'entendre, ça semblait être une chose facile à exécuter, alors que là, je restais muet devant lui même s'il m'avait encore embrasser au niveau de mon cou. Il m'arrachait encore des frissons et ma tête me disait qu'il fallait que je me fasse une raison. Au moment où je levais les bras pour l'enlacer à mon tour, ce dernier prit la fuite, s'éloignant de moi sur un ton plus "joyeux" pour m'annoncer que je pouvais lui parler. Lui dire quoi, au juste ... Que j'ai envie de tout casser ? Que je suis malade parce que mes souvenirs me coupe l'appétit ? Que j'ai envie de sauter du plus haut de la tour parce que mon père me rend malade ? ... Que ma mère m'a parlé d'un garçon, Elius Askin, vaguement entre deux brides de conversations futiles et que j'ai, aucunement envie d'aller lui parler ? ... Que pouvais - je bien lui dire mise à part que je cours après des ombres pour fuir une réalité qui m'étouffe, me rends malade et que sa charmante personne m'aide à pas péter un câble... - ... Arty ... Je... Je..» Trop de réflexions, trop de mots à assimiler d'un coup, trop de gestes... Mon corps s'était éffondré sur le sol dans un bruit sourd, je venais de perdre connaissance. Il aurait fallu que je mange, que j'évite tout effort... Quelle ironie...Du sort. Artemis WildsmithPoufsouffle Re Une pièce désaffectéeArtemis Wildsmith, le Mer 8 Nov - 1415 Le Blaireautin passe sa main dans son cou, effleurer et se rappeler là où l’autre l’avait marqué. Ça lui arrache un sourire puis un air interrogateur prend la place sur le visage. Son prénom avait résonné à travers les lèvres de Zack. Oui ? Il attendait, percer le regard du Serpentard, tenter de voir à travers, avoir une réponse. Sourcils qui se dressent pour attraper d’autres bribes de mots volants. Puis plus rien, il sent son partenaire faiblir, trop surpris il n’a pas le temps de le rattraper. Aussi parce que ses mains font le mouvement inverse, au lieu de se pencher vers Zackary, elles partent en arrière, en l’air, mimant un symbolique oh. mon. dieu. Ou plus communément. Whaaaaat ? il se fige un instant tout de même, puis ça fuse, ça part de tous côtés dans sa tête. Il murmure des petits » incompréhensifs de l’état dans lequel se trouvait le Vert & Argent à cet instant. Il bug. Puis il pense, dans le feu de l’action, précipitamment. Super compliment tout de même, il fallait le souligner. Ou pas d’ailleurs, c’était peut-être le contraire. Toujours est-il qu’il venait de tomber de fatigue, d’épuisement et qu’Arty se retrouvait complètement embarrassé, les yeux écarquillés. L’idée lui frôle évidemment l’esprit. Parce qu’il est ainsi. Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça exactement ? J’veux dire, si c’était pas la poisse cette situation gênante. Que l’autre n’aurait pas pu trouver moment plus opportun pour s’évanouir ? Non ? Il fallait qu’il l’embête lui ? Pensée purement égoïste. Puis, pourquoi ça n’irait pas avait-il dit. Je sais pas parce que t’étais sur le point t’évanouir, ça aurait pu être sympa de prévenir, juste comme ça, en passant, un léger au fait. Mais il n’est pas non plus que ça, le gamin. Il réagit, un peu tard, quelques secondes vacillantes après. Appelle Zack, le faire revenir dans le monde réel, il le secoue, peut-être un peu fort, il ne sait pas, sous la panique il ne réfléchit plus trop. C’est que l’autre ne bouge vraiment plus. Ça s’empare de son cœur pour le serrer fort. Alleeeeeez reviens ! » C’est qu’il s’impatiente. Allez, la mauvaise blague est finie quoi. Même si au fond, il est mort d’inquiétude. Puis un faible mouvement, ça remue, le Serpentard bredouille quelques mots. Alors le Poufsouffle, il soupire, expirer l’angoisse. Soulagement grandiose. Oh, t’es en vie ! Tu m’as fait une de ces peurs ! » Main sur le cœur, il pensait être au bord de la crise lui aussi. Il lève les yeux au ciel. Il n’imagine même pas ce qu’il aurait dû faire si le Serpentard ne s’était pas réveillé. Le tout aurait été rudement compliqué, expliquer le pourquoi du comment à l’infirmière par exemple. Il se relève brusquement, retour sur les pattes Allez, habille-toi, on bouge » Non il n’allait pas faire son peureux, son inquiet et couvrir le visage de Zack de bisous. Trop d’émotions d’un coup. Tellement angoissé qu’il semblait ronchon maintenant. Quoi que heureux que l’autre soit de du RP, merci Invité Re Une pièce désaffectéeInvité, le Sam 23 Déc - 1729 PV ~ Anna SchomannUn songe, un doute, une porte, une fenêtre, une belette, un squelette. Ici tout est noir et pour le moins étrange. Le temps n’existe pas. Les secondes et les minutes viennent s’enfuir de la pièce. Il n’y a personne pour te tenir compagnie. Toi et seulement toi. Seul face à ta conscience. Aucune aide n’est possible, la solution doit venir de ton être. Mais comment réfléchir quand on ne voit rien ? A moins que le fait d’être persuadé de ne rien voir nous empêche de regarder les choses qui nous entoure. Nous empêche d’avancer dans ce monde remplit de pièges et de monstres. Savoir entendre son coeur avant d’écouter autour de soi. Ressentir les choses avant de pouvoir toucher les murs de cette prison imaginaire. Toi seul connaît la solution puisque c’est toi qui pose les bases de l’énigme. Il suffit d’un instant pour que les murs s’effondrent et laisse place à la lumière et à la liberté. Mon esprit s’égard dans la pénombre. Où suis-je ? Qui suis-je ? Je suis Jacquie et il semblerait que je sois allongé dans mon lit. Ai-je fait un cauchemar ? Oui je crois, tout avait pourtant l’air si réel. Le noir, la solitude, la tristesse, l’ennuie. Etre piégé sans l’être vraiment. Mes draps mouillés laissent à penser que j’ai beaucoup transpiré. Que ce rêve avait été éprouvant. Mais quoiqu’il en soit, je dois faire quelque chose. Dehors dans le monde réel, il fait nuit. Le château est endormi et moi je suis là dans mon coin, réveillé. Du haut de mes dix-sept ans et de mes sept années ici à Poudlard, il y a encore de nombreux endroits que je ne connais pas. L’obscurité est le parfait allié dans ces explorations nocturnes. Ma baguette, ma cape, ma veste, mon sac. L’équipement du parfait aventurier. Il fallait être discret. Même si cela semble être important aux yeux des élèves de Poufsouffle, la course aux points n’intéresse guère quelqu’un comme moi. Mais la retenue qui accompagne presque systématiquement toute perte de points ne m’enchante pas. A moi de ne pas me faire prendre. C’est avec lenteur et précision que Jacquie se glissa hors des dortoirs afin de ne pas réveiller ses camarades blaireaux. Une fois dehors, il était sur son terrain de jeu. Ses pieds ne faisaient plus qu’un avec le sol et ses oreilles étaient à l’affût du moindre bruit suspect. Il cauchemardait sur la solitude et l’obscurité, pourtant c’est quand il est seul dans la nuit qu’il est le mieux. Sacré paradoxe. L’adolescent s’engagea dans les escaliers afin de dénicher un nouvel endroit inconnu. Après quelques détours il arriva dans un couloir sombre. Quel étage ? Il ne le savait pas. Pourtant son instinct le poussait à continuer d’avancer vers l’inconnu. Enfin devant Jacquie se dressa une porte. Elle ressemblait à tous ses semblables, pas très grande, en bois. Mails une petite voix intérieur lui disait que c’était ici qu’il devait aller. Respirant profondément il pria intérieurement pour qu’elle soit ouverte. Bingo ! Elle n’était pas fermée. Avec précaution il entreprit d’explorer cette pièce inconnue. Elle ne ressemblait pas à une salle ordinaire. Les choses étaient différentes, il y avait quelque chose d’étrange qui émanait de cet endroit. Armé de sa baguette, Jacquie était en sécurité. Pourtant, alors qu’il cherchait à atteindre une partie de la pièce, des bruits de pas se firent entendre. Il se figea régula sa respiration. Quelqu’un se trouvait dans le couloir à quelques mètres de sa position, en pleine nuit. Anna KeatsSerdaigle Re Une pièce désaffectéeAnna Keats, le Ven 5 Jan - 1430 PV - JacquieUne porte, une porte de bois, une respiration douce et discrète mais qui ne passait pas inaperçue dans le silence de la nuit. Aucun autre mouvement se faisait sentir dans le château, pas de lumière magique, seules les flammes dorées des chandeliers. Cette atmosphère, je l'avais apprivoisée car la nuit dans Poudlard n'était plus inconnue. Seulement, devant cette situation je me retrouvais à chercher dans ma mémoire comment je m'étais retrouvée ici, seule, ma baguette éteinte à la main, dans une aile qui ne me disait rien. Comme lorsqu'on rêve, on se retrouvait toujours au milieu de l'action. Étais-je dans un rêve, avais-je été atteinte de somnambulisme ou s'agissait-il juste d'une amnésie partielle due à un éveil nocturne, communément appelée "la tête dans le boule". J'étais vêtue d'un tee-shirt trop large gris qui descendait jusqu'aux mi-cuisses et d'un legging noir, mon pyjama. La main sur la porte, j'hésitais à passer son seuil. Je ne savais ce que j'allais trouver, nous étions à Poudlard après tout. J'avais hésité à invoquer un Lumos, mais selon l'espèce de ce qui se trouvait derrière, le sort pouvait être pris comme un affront. Certains cours de SACM servaient finalement. Timidement, je passais l'entrée, la main serrée sur ma baguette et devant moi en cas d'attaque. La pénombre m’empêchait de distinguer précisément les objets de la salle inconnue et encore moins la silhouette humaine à quelques mètres derrière moi. J'avançais donc en direction d'un vieux meuble en bois situé sous la seule meurtrière de la pièce. Rien, pas de mouvements, pas d'attaque, de grognement bestial. Quelque part j'étais rassurée de ne pas devoir me battre. Caressant la poussière sur son rebord, on pouvait sentir un filet d'air frai de l'extérieur s’engouffrer dans la salle. J'entendais toujours la respiration, et sans me retourner vers son origine, sans émettre le moindre ton agressif, je pariais sur la présence d'un élève plutôt qu'un monstre. Un élève qui m'aurait vu approcher et qui aurait trouvé refuge dans cet endroit. Qui est là ? Je vous entends souffler. » Invité Re Une pièce désaffectéeInvité, le Dim 4 Fév - 1541 La peur s’empare de moi. Des frissons commencent à parcourir mon corps et le sang froid remonte mes veines. Je suis là prit au piège dans un cul de sac. Soit je continue de faire le mort en espérant que cet inconnu s’en aille, en prenant le risque d’être découvert s’il avance. Ou alors je me rends en trouvant une veille excuse pour justifier ma présence ici en pleine nuit. Soudain, une voix de femme vient briser le silence. Si il s’agit d’un préfet ou d’un membre du personnel, je suis dans de beaux draps. A priori, je suis grillé. Elle a découvert ma présence et faire le mort ne sert donc plus à rien, je dois me rendre. Mais je n’ai pas du tout envie de me faire punir. J’ai déjà suffisamment de problèmes comme ça dans ma vie, je ne vais sûrement pas me laisser faire. Que dois-je faire ? Comment sortir de ce pétrin ? Mais voyons Jacquie, tu dois te battre ! Il fait noir, on ne voit rien. Un petit sort et paf te voilà libéré. Tu n’as aucune chance de te faire griller. Ne te prends pas la tête avec cette personne. Elimine là et part d’ici rapidement. Vas-tu un jour porter ton courage à deux mains ? Si tu abdiques là, alors que le plus dur et déjà fait, tu seras pour moi une mauviette. Un faible, un lâche, un résidu de la société qui ne mérite pas de vivre. Pointe cette fichu baguette sur cette femme et assomme là ! Sinon, met le feu aux vieilles tables et chaises pour faire diversion. C’est pas en restant là, complètement paralysé sur place que les choses vont s’arranger. Jacquie il faut que tu te rendes. Tu as fait quelque chose d’interdit, tu dois maintenant assumer tes actes et accepter la punition que tu mérites. Il est important à ton âge de commencer à prendre ses responsabilités. Au pire, tu écoperas d’une ou deux heures de retenue, on a connu pire comme punition. Si tu restes là à te cacher et à ne rien faire, cette personne va appeler du renfort et pourrait même te jeter un sort dans le doute. Et n’écoute pas ce vieux démon tout moisi. Utiliser un sortilège contre cette femme peut te faire exclure de Poudlard donc si j’étais toi, j’abandonnerai tout de suite ce projet machiavélique. L’adolescent était véritablement perdu. Il avait le choix entre se défendre ou bien se rendre. Mais les muscles de son corps refusaient de bouger. Il était comme pétrifié sur place. C’est avec une certaine appréhension que Jacquie se décala légèrement de sa cachette dans l’espoir d’apercevoir son interlocutrice. Mais il faisait vraiment trop sombre pour y voir clair. Il inspira un grand coup et prit son courage à deux mains. Le jeune homme sortit de sa cachette et distingua la silhouette de la femme. Il ne pouvait pas voir les traits de son visage ainsi que ses vêtements. C’est compliqué pour lui de voir à qui il avait affaire. C’est avec un soupçon de stress qu’il lui demanda Oui, je suis là! Je crois que je suis somnambule, je dormais profondément quand je me suis réveillé dans cette pièce mystérieuse. J’ai prit peur quand j’ai remarqué que je n’étais pas tout seul ici, désolé. » Invité Re Une pièce désaffectéeInvité, le Dim 25 Mar - 435 Rengaine infernalePV avec Élius AskinIl a mon LAFin d'une journée assez banale, il s'est rien passé aujourd'hui. Que c'est triste des journées grises comme ça. C'est le genre de journée où l'on se réveille un peu difficilement, on s'y prend à 2 fois pour mettre ses pieds dans les chaussons, on s'étire, on se frotte les yeux, et on souffle déjà. Et puis s'en suit une journée d'ennuie sur les bancs de bois des salles de classes, même pas de cours pratique aujourd'hui, pas le moindre moulinet du poignet pour jeter un sort, seulement des centaines de mots à écrire à l'encre noire. Je dépose mes affaires sur mon lit et m'allonge quelques instants, fixant le plafond du baldaquin. Je cherche une idée, quelque chose à faire, de quoi m'occuper. Pourquoi une petite ronde dans les couloirs ? Doit bien y avoir 1 ou 2 Gryffondors à qui retirer des points. Ouais... Ouais ça me branche ça ! J'enfile ma cape, insigne préfectorale mise en évidence et baguette à la main, je passe les tonneaux pour me retrouver dans les couloirs. Première destination et pas des moindres, les cuisines. Mais mauvaises pioche, après avoir chatouillée la poire, c'est une pièce vide qui s'offre à moi. J'allais ressortir, mais mon regard se pose sur un bocal en verre rempli de sucettes colorées, alors j'en attrape 2, histoires de rendre ma balade plus plaisante. Je les fourre dans ma poche et repars. Je déambule dans les couloirs, tendant l'oreille surtout lorsque je m'approche de salles de classe, car c'est un piège terrible, on s'étonne pas mal au début du nombre d'élèves qui squattent les salles de classes alors que les cours sont terminés, parfois c'est juste 2-3 élèves qui discutent tranquillement loin des oreilles indiscrètes, et puis parfois ce sont des petits malins venus préparés une farce pour le lendemain. Mais ce soir encore, c'est assez tranquille, à croire que tous les éléments sont réunis pour passer une journée complètement inintéressante. Mais je continue un peu, tourne dans ce couloir, puis dans celui là, emprunte cet escalier, ouvre cette porte, la referme... Je continue ainsi de longues minutes. Et puis contre toute attente, mes sens s'éveillent. Il se passe quelque chose, je le sens. J'arrive pas encore à cerner d'où me vient cette sensation. Alors je m'arrête et écoute. De la musique. Il y a de la musique quelque part. Yes ! Enfin un élève à virer d'une salle dans laquelle il n'a certainement rien à faire ! Je me laisse guider par la mélodie, et au fur et à mesure que le son s'amplifie, au fur et à mesure que je m'approche, un drôle de sentiment m'envahit. J'ai le coeur qui bat plus vite, plus fort dans ma poitrine. L'excitation de prendre un élève sur le vif d'un interdit ? Et puis j'arrive devant la porte entrouverte. Et mon coeur se sert un peu. Sentiment de déjà vu. Voilà ce qu'il se passe depuis tout à l'heure. Cette porte je la connais, de la musique s'en échappait déjà. Il y a 4 ans. J'ai envie de me dire que la musique ne se répète pas, et que derrière cette porte il n'y est pas. J'ai envie de passer mon chemin, de faire comme si je n'avais rien entendu, et puis je sais que cette salle, c'est juste une vieille salle oubliée, pas une salle de classe, et le règle est clair Article 8 Il est interdit d’entrer dans une salle de classe hors de la présence du professeur. C'est pas une salle de classe, la personne a le droit d'être là. Je fais demi-tour rapidement et avance de quelques pas avant de me raviser. C'est plus fort que moi, je veux entrer dans la pièce, je veux voir si ça a changé. Si IL a changé. Mes doigts frôlent le bois avant d'appuyer doucement dessus, la pièce se dévoile un peu plus. Et puis je le vois. C'est les mêmes gestes, la même souplesse, la même passion. Je suis appuyée contre la pierre du cadran et je le regarde. Coup d'œil vers le piano, pas de musicien cette fois-ci, les touches s'abaissent elles-mêmes. Et je la reconnais, cette mélodie, c'était la même encore une fois. Depuis le début je ferme les yeux, je pensais avoir enfoui ce souvenir, et voilà que tout ressurgit. Alors je range ma baguette dans ma cape et je reviens 4 ans en arrière petite fille qui s'assoit contre le mur, à regarder le mystérieux garçon danser. Il est toujours aussi mystérieux, il a pas changé. Enfin si un peu, forcément, il a grandi, tout ça. Mais au fond il change pas. Je crois que c'est ce qui me fait peur d'ailleurs, que l'histoire se répète. Mais pour l'instant, je me contente de le regarder, et de me laisser transporter à édition par Marjorie Lunas le Jeu 26 Juil - 1721, édité 1 fois Élius AskinDirectionSerpentard Re Une pièce désaffectéeÉlius Askin, le Mar 3 Avr - 1028 RP précèdent Cours de métamorphoseLe dernier rayon lèche les lames de parquet usé dans la pièce désaffectée, ultime traînée orange, étalée sur le souvenir d'un soir déjà lointain. Les mêmes notes qu'avant s'enroulent à mes chevilles poussiéreuses, soulèvent mon corps affûté. C'est que le temps a tartiné depuis le ballet improvisé, chargeant de familiarité chaque détail de la musique trop souvent écoutée. J'ai transformé cette salle isolée en un précieux cocon. Écrin accueillant mes états les plus cristallins. Quand la comédie s'éthère sous mes muscles possédés ; révélant l'enfant épris de danse que je suis depuis toujours. L'adolescent, en postures ne trompent plus. L'échine s'est assouplie avec les années ; gorgée d'une insolente nonchalance. Elle ondule, lente et précise, parfois secouée d'un sursaut, quand le martèlement du piano emballe celui de mes entrailles. Alors, je vole ; écrase mes orteils contre les échardes pour propulser le sarouel en coton gris dans l'air étouffé de la petite échappatoire. Prisonnier consentant de l'entêtante rengaine, j'y enchaîne régulièrement mes poignets. L'instrument ensorcelé me permet d'assouvir ce caprice plusieurs fois par semaine ; inlassable clôture d'une douloureuse séance d'assouplissement. Aujourd'hui n'est pas différent, et ton souffle - à peine perceptible - n'y changera iris claires captent du creux d'un tourbillon ton image indistincte. En recomposent silencieusement l'essence, tandis que j'allonge la foulée. Te voir ici me ramène à l'émotion de l'arlequine rencontre entre un musicien et son danseur. Scène onirique qu'une spectatrice a fait exister à travers son regard innocent. Malgré mon apparente ignorance, incapable de résister, je continue désormais pour toi. Une si belle occasion de renverser ton cœur de fragile poupée ne se gâche pas. Pendant quelques secondes étirées dans l'atmosphère chargée de la mélodie aux accents du passé, je soigne mes gestes. Conscient de la délicatesse d'un crépuscule mourant sur ma peau salie par l'effort ; j'entremêle mes mouvements entre les dernières lueurs du jour et les premiers scintillements de la nuit. Bientôt les répercussions se détachent, s'éloignent les unes des autres, et mes enjambées rétrécissent. Sans te porter attention, j'me dirige dans le coin opposé, pour que mes lèvres puissent rencontrer la désirée bouteille d'eau, en sachant que le piano va jouer un autre morceau. Quelque chose de normalement destiné aux derniers étirements. D'ailleurs, sans attendre que j'ai fini de boire, les notes s'écoulent, couvrant la muette tension. À peine essoufflé, je repose l'eau sur le sol avant de retirer mon t-shirt pour essuyer le plus gros d'humidité sur mon front et ma nuque. Toujours dos à toi, je plonge mon visage dans la serviette prévue à cet effet, puis me retourne en la claquant sur mon petit sourire s'accroche au coin de ma démarche feutrée. Je passe encore une fois la serviette sur mes commissures allongées avant de tendre ma main vers ta silhouette de jeune fille - presque - intimidée — Viens édition par Élius Askin le Mer 23 Mai - 1212, édité 1 fois Invité Re Une pièce désaffectéeInvité, le Lun 30 Avr - 227 Appuyée contre le mur, une jambe tendue au sol, l'autre repliée contre moi, entourée de mes bras, et mon menton posé sur mon genou, je te regarde. Mouvements fluides qui s'enchainent, dynamiques et délicats, rapides et doux, t'es un oiseau, un rapace qui plane doucement dans un ciel bleu. Cette puissance qui se dégage dans une tranquillité déconcertante. Je vis la mélodie dans mon coeur, et tes pas ancrent les notes un peu plus profondément. Je comprends pas ce qui se passe, je comprends pas ce que je ressens. Je te vois là danser et je me souviens du passé, de cette douce journée ou je t'ai vu danser, et puis je peux pas m'empêcher de me rappeler le reste, la suite, la douleur. Je te vois danser et je me souviens le soleil, les confettis, mon ange gardien et ta tromperie. Je me suis trop longtemps demandée ce que je t'avais fait pour mériter ça, et puis j'ai compris que le problème ne venait pas que de moi. T'as merdé ouais. Tu m'as fait chialer devant une prof que je pouvais à l'époque pas me saquer. J'étais en colère contre toi, je le suis peut-être toujours un peu, mais la musique me fait oublier... un peu. Mélodie magique, non pas seulement parce que le piano est enchanté, mais aussi parce qu'elle apaise un peu le feu qui brule en moi. Je me perds un peu plus dans tes mouvements, mes yeux suivent le bout de tes doigts, remontent le long de tes bras, s'arrêtent un instant sur ton torse, pour poursuivre vers tes jambes qui frappent ça et là le sol, tantôt avec force, parfois en l'effleurant à peine. Et je remonte vers ton visage, fin, délicat. J'y vois tout plein d'émotions que je n'arrive pas à déchiffrer. Et puis la musique s'arrête, toi aussi. Je te regarde te saisir de ta bouteille d'eau, te ressourçant. Je me dis que c'est le moment pour moi d'y aller, de retourner à ma ronde inachevée, mais de nouvelles notes résonnent, alors je reste un peu. Mes yeux ne te quittent pas, et je te vois retirer ton t-shirt. Mes joues rougissent un peu de cette semi-nudité inattendue. La dernière fois que j'ai vu un peu ton corps c'était ce cours de métamorphose, où un sort un peu foireux transforme ton pantalon en barreaux de fer. Tu essuies la sueur de ton effort d'un coup de serviette et moi j'admire un peu ce dos musclé, on pourrait dire que je mate oui, mais pourquoi se priver du spectacle ? Claquement de serviette sur ton corps dénudé, tu t'es tourné vers moi et tu t'approches tranquillement. Mes joues rougissent un peu plus d'être ainsi surprise à te regarder, j'aimais bien quand tu m'ignorais... Tu t'en ta main vers moi et m'invite à danser. A danser ? Moi ? Mes joues s'empourpre de plus belle, je perds mes moyens, j'arrive plus à bouger, à penser. Et sans que je sache vraiment pourquoi - chassez le naturel, il revient en courant - je me surprends à te dire ces mots - Pourquoi pas, mais je te préviens, j'ai la grâce d'une m'empare de ta main, profitant de ton bras pour me relever sans efforts. Je sais pas trop ce qui m'a pris d'accepter, mais pas de retour en arrière possible. Je suis plantée là devant toi sans savoir quoi faire, j'attends que tu prennes le contrôle, que tu me guides, et je sais que tu le feras, c'est dans ta nature, marionnettiste accomplie, de faire bouger la poupée que je édition par Marjorie Lunas le Jeu 26 Juil - 1722, édité 1 fois Élius AskinDirectionSerpentard Re Une pièce désaffectéeÉlius Askin, le Ven 25 Mai - 1233 RP précèdent Cours de métamorphose♫Quitte ton mur et viens danser Marjorie. La vie ne se contemple pas ; c'est un spectacle dont nous sommes les vedettes. Ce soir, le ciel a hissé son projecteur le plus prestigieux sur notre scène de bois. Ses rayons d'argent s'enroulent au creux des fossettes ponctuant ton embarras, accentuant tes airs de poupée déboussolée. J'ai pas lâché ta main depuis tout à l'heure, ravi de t'avoir à nouveau entre mes bras. La mélodie auréole nos retrouvailles du souvenir d'une histoire unilatérale, transporte lentement le poids de mon corps d'un côté, puis de l'autre, tandis que je laisse glisser mes pupilles et mes doigts libres dans ton cou. Redessiner ce contour déjà apprivoisé, dévaler jusqu'à ton poignet fin, et déposer ta main non-captive sur mon épaule encore brûlante d'effort. Alors que mes yeux clairs se replongent dans les tiens, j'accroche ta hanche en souriant. C'est facile, laisse toi faire. Serrant doucement tes doigts prisonniers, je monte un peu mon coude avant d'avancer un pied qui bute dans ta chaussure. Si j'avance à gauche, tu recules à droite. Maladroitement, tu exécutes le geste pendant que j'enchaine en heurtant délicatement tes orteils agrippés au parquet. Si j'viens à droite, tu fais l'inverse. La tête basculée, j'libère quelques éclats enfantins devant ta mine déconfite et abandonne notre posture de valse pour attraper la serviette et éponger tes paumes moites. Pour tourner, c'est... - prunelle malignes vers le plafond - ...bon, tu verras, c'pas compliqué. On y va ? D'un mouvement, j'envoie l'essuie contre une plinthe de la pièce et reviens à toi. Invité Re Une pièce désaffectéeInvité, le Sam 23 Juin - 1841 Ma main toujours prisonnière de la tienne tu m'entraînes doucement mais surement au centre de la pièce. Mon pouls s'accélère légèrement, le trac d'entrer en scène alors que les seuls spectateurs sont les vieux meubles et la poussière. J'aime danser. Mais seule chez moi, quand il n'y a aucun autre regard pour me juger, aucune autre voix pour se moquer. C'est que je ne danse pas très bien, on peut le dire, et tu vas vite t'en rendre compte. Nouveau contact de tes doigts sur ma peau, partant de mon coup et glissant jusqu'à ma main libre pour la déposer sur ton épaule, la pliure de ma main calée sur ton acromion. Ta peau est chaude et ton regard s'enfonce dans le mien, je rougis légèrement, de cette ambiance si particulière et de cette proximité nouvelle. Et comme si ce n'était pas suffisant, tes doigts entourent mes hanches. Mes lèvres se pincent, refoulant un sourire, à la fois gênée et pourtant agréable. Cette timidité soudaine qui refait surface. J'ai grandi, toi aussi, et ce contact avec un amoureux passé me donne de léger papillon dans le ventre. Tu me demandes de me laisser faire, mais je n'ai pas le choix, je sais pas trop quoi faire, là plantée devant toi. Ta prise se referme, et tu avances vers moi. Je réagis pas, je sais pas ce que je dois faire, et je sens là ton pied taper le mien. De toute évidence, j'étais censée le déplacer, alors tu m'expliques calmement le mouvement à faire, hochement de tête en signe de compréhension, tu recommences, tu avances et je recule, un peu coincée, un peu raide, rien de naturel. Puis nouveau choc entre nos pieds, encore une fois j'ai pas assuré. Je t'avais prévenu, jeune cavalier, qu'avec moi tu allais galérer. Alors tu m'expliques encore, laissant échapper quelques éclats de rire, un peu moqueur, un peu joueur, mais c'est vrai qu'il y a de quoi rire. Tu danserais avec un balai que tu serais moins embêté. Mais tu patiente et tu poursuis, sans oublier d'essuyer mes mains moites, trahissant mon état. Dernier mouvement, tourner. Mais ce sera de l'improvisation, alors je verrais bien sur le moment, je suis plus à ça près je suppose… Nouveau hochement de tête, pas sûre que je sois prête mais allons y. Élius AskinDirectionSerpentard Re Une pièce désaffectéeÉlius Askin, le Jeu 12 Juil - 200 RP précèdent Cours de métamorphoseLa poussière se soulève, révèle sur fond de clapotis des instincts oubliés. Contre le bois, un effleurement différent ; celui du garçon qui n'avait jamais arrêté de jouer à la poupée. Comme ma main enveloppant la tienne, l'occasion semble irréelle, cernée par les rayons d'une lune argentée. Aucun mur ne saurait nous isoler davantage que l'écrin musical ceinturant ta taille déjà éprise de mon bras confiant. Les notes s'articulent, lestes, entre nos pupilles réunies. As-tu compris quand j'ai respiré, que nous allions bientôt démarrer ? À ta bouche pincée, à tes iris accrochées, à tes sourcils froncés, je concède le oui. Un excès de concentration mêlée d'émoi qui me fait pouffer, encore une fois. Et le piano continue de tisser cette piste sur laquelle il va falloir s' temps d'un murmure de ta commissure à mes cils, d'un bruissement de tes doigts contre mon épaule, j'avance mon pied. Ne frissonne pas Marjorie car il est temps d'entrer en scène. Le thorax n'est plus une cage lorsque mille battements d'excitation décident de le briser, de guider une danse parfumée d'innocence et de figue sucrée. Chacune de tes maladresses creuse mes fossettes moqueuses, chacun de mes sourires couvrent tes joues laiteuses. Mais, tu peux trébucher, si ça te rapproche de moi. J'en profiterai pour resserrer un peu l'étreinte - inspirer - avant d'allonger un poignet qui te fera tourner. Les pas du pantin trouvent refuge au creux de mes gestes avisés. Du bout des doigts, j'étire des fils invisibles - dont certains viennent du par l'ivresse de nos rires d'enfants, les corps ralentissent, étouffent les distances à mesures que les accords s'empoignent. Ta main rencontre mon torse et s'enfuit aussitôt, retourne se percher plus haut, à côté de mes lèvres étirées. J'y libère la deuxième, m'offre un collier de tes bras enlacés. Arrimée à la jonction d'une jupe trop scolaire et d'une chemise pas assez froissée, la promesse d'un moment plus doux s'échappe de mes doigts qui impriment sur tes hanches un mouvement de balancier. Invité Re Une pièce désaffectéeInvité, le Ven 27 Juil - 335 Je te vois pouffer, tu te moques de moi, de mon sérieux. Oui monsieur, je suis concentrée et alors ? Je m'occupe de te sauver les orteils, tu devrais être reconnaissant. D'ailleurs je te le fais remarqué à ma façon, petite tape sur le pectoral, sourire en coin et mots chuchotés. - Te moques pas !Petite pause dans la mélodie, une seconde à peine, annonçant le début de notre danse. Et j'oublie la leçon apprise un instant plus tôt. Je calcule pas, je regarde pas tes pieds, je me contente de suivre tes pas, me trompant parfois, et si au début je rougis face à ton sourire qui signifie "j'ai vu ta bourde", petit à petit je m'en fiche. Et je souris avec toi de mes erreurs. Marionnettiste expert mais poupée imparfaite, mes mouvements bloquent, mécanique pas bien huilée, à toi peut-être d'utiliser tes gestes habiles pour remédier à cela. Je me pose d'ailleurs pas trop de questions à ce sujet, tu sais saisir l'instant au creux de tes doigts pour me serrer un peu plus contre toi. Peut-être simplement pour éviter de nous voir s'étaler sur le plancher, ou peut-être parce que ça te plait aussi cette proximité. Un peu des deux je suppose. Et tu me fais tourner, me laissant admirer la salle le temps d'une seconde tout au plus. Et c'est pour moi une drôle de sensation que d'être omnisciente là où il y a quelques temps j'étais assise là bas, à te regarder danser, seul. Je tourne encore, ancrant un peu plus les souvenirs du passé dans le présent, la vieille scène s'inscrit dans le praxinoscope d'aujourd'hui, se reflétant dans le miroir de nos corps enlacés maintenant. Je tourne et je souris, je ris même de cette insouciance retrouvée le temps d'un instant. Et la musique redescend, enchaînant sur une nouvelle, envoutante. Moment d'égarement, le temps de poser ma main sur les muscles tendus de ton torse, mais je me ravise, je sais plus ce que je fais et ma main vient se replacer sur ton épaule. Mais tu libères mon autre poignet, alors j'en profite, posant ma main sur ton cou et laissant glisser mes bras autour, approchant un peu plus ton visage du mien. Je sens ton souffle chaud, là tout près et tu dois sûrement sentir le mien aussi. Mes bras t'enlaçant et tes mains posées sur mes hanches, on se balance au rythme de la musique, tournant tout doucement, mes pupilles plongées dans les tiennes, et nos sourires accrochés. Voudrais-tu voir mon sourire d'un peu plus près ? Alors j'approche mes lèvres de ton visage, et dépose un baiser sur ta joue, humide de tes efforts, mais pas trop loin de tes lèvres. - Merci pour la danse. Je replonge mon regard dans le tien, avec ce qui semble être un soupçon de taquinerie peut-être. Tu aimes t'amuser il me semble et je te propose d'être le maître du jeu. Enfin pas vraiment, disons que c'est ainsi que les choses se sont imposées. Je resserre un peu plus mes bras autour de toi. - Et maintenant Monsieur Askin ? La leçon serait-elle finie ? Déjà ? Élius AskinDirectionSerpentard Re Une pièce désaffectéeÉlius Askin, le Sam 18 Aoû - 1353 RP précèdent Cours de métamorphose♫Le spectacle est un écrin permettant toutes les illusions. Abandonne-toi au creux de la plus vieille pièce d'un château usé, je te ferai danseuse unique d'une boîte chimérique. Mes attentions savent être délicates car aucune porcelaine n'a plus d'attrait que celle prête à se briser. Un plaisir trahi par ma commissure se creusant sous l'effet de ton baiser. Les noires et blanches se succèdent, comme autant de touches installant la dalle d'un plateau d'échecs à nos pieds, et une lueur joueuse dans tes yeux. Penses-tu être la dame, Marjorie ? Mes lèvres ne bougent pas mais mon corps répond ; habité d'une nouvelle idée. Il est doux, le balancier animant nos mécaniques qui aiment à se retrouver. Sans quitter tes iris noisettes du regard, je fais glisser mes doigts depuis ton bassin jusqu'à tes poignets. Une ascension effleurée promettant des frissons.— Ferme les yeux - murmuré en souriant. Tu obéis, docile poupée, laissant mes mains entrainer tes poignets dans mon dos. La tentation devient trop grande face à ton visage ainsi offert ; alors, sans pouvoir me retenir davantage, je déguste ta bouche oubliée. Juste un petit bout. À peine de quoi se souvenir du parfum, prologue vite interrompu par le piano. As-tu senti que je suis passé derrière toi ? Croisant tes bras sur ton ventre tiède, nos doigts toujours liés. Mon torse se gonfle contre tes omoplates, mon souffle s'enroule à ton oreille. Danse pour moi - intimé tandis que je ne te tiens plus que par ma respiration. Il ne faudrait pas contrarier le fou épris d'hérésie. Invité Re Une pièce désaffectéeInvité, le Lun 17 Sep - 2107 Mes yeux plongés dans les tiens, j'attend la nouvelle règle du jeu, car je sais que tu ne t'arrêteras pas là, tu aimes t'amuser et slalomer entre les émotions. L'interrogation que j'ai, celle qui illumine mon regard et dont tu t'es rapidement emparée, c'est celle des règles du jeu justement. Quelles sont-elles ? Y en a t-il ? Si oui tu les contrôles, tu les modules, et tu les façonnes une nouvelle fois de tes mains qui glissent sur mon bassin, remontent dans mon dos, caressent mes bras pour se saisir de mes poignets. Longue caresse où chaque muscle s'est contracté, dans une vague de frisson. Mon regard toujours ancré dans le tien, tu me demandes dans un sourire de fermer les yeux, et j'obéis, mon pouls augmentant tout à coup, de ne pas savoir ce que tu me réserves, de ne pas voir ce que tu me prépares. Je sens mes mains entraînées dans un nouvel espace. Pas d'épaule, pas de mains, mais plutôt le creux de tes reins. J'esquisse un sourire, pour cette nouvelle danse troublante qui semble se pointer. Mais avant cela une introduction. Je ne parle pas du piano, il n'a pas commencé à envoyer dans cet univers sa nouvelle mélodie, je parle de toi. De tes lèvres visitant les miennes le temps d'un baiser, trop court à mon gout, car le piano a décidé d'interrompre la parenthèse enchantée pour offrir ses notes qui le sont tout autant. Je te sens te détacher, mais le voile de tristesse de sentir nos corps éloignés n'a pas le temps de s'installer, car l'instant d'après tu es derrière moi. Nos doigts enlacés sur mon abdomen, bougeant au rythme de ma respiration, et de la tienne que je sens dans mon dos et à mon oreille, calé l'un et l'autre sur le rythme de la musique. J'ai gardé les yeux fermés, ne laissant pas la lumière parasiter l'instant, mémorisant plutôt les gestes et les sensations. Doux balancier qui me fait voyager, dans un monde encore inexploré. Mais il y a un contact que je n'ai pas assez prolongé celui de tes lèvres sur les miennes, alors quand les dernières notes résonnent, je n'ai qu'à tourner la tête un peu plus, sentant ton souffle se déplacer sur ma joue, pour finalement poser un baiser sur la zone ciblée. Mais je m'arrête là n'osant pas t'embrasser plus longuement, malgré l'envie qui me fait sourire et qui provoque les fameux papillons dans le ventre. C'est que je ne veux pas abuser, ni être déçue, de savoir que tout ceci n'était qu'un jeu dont tu avais décidé la fin quelques instants avant. Re Une pièce désaffectéeContenu sponsorisé, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Deal du moment Cartes Pokémon où commander le coffret ... Voir le deal € Horses of legend Accueil Archives Archive des histoires Renaissance Aller à la fin de la page 2 participantsAuteurMessageDark de messages 3248Age 23Date d'inscription 30/04/2013PersonnagesPersonnage principal Dark Moon PégasePersos libres pour rp Juments pleines Sujet Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 1731 Cela faisait des mois qu'il était en voyage. Un cheval-dragon, seul, avec comme seule compagnie, des regrets. Malgré sa douce discussion avec Erika, il y a des mois de cela, la douleur restait vive, comme une blessure ouverte. Elle lui avait proposé qu'ils se revoient, mais il avait fait un choix celui de ne plus la tout, s'il ne la revoyait pas, elle pourrait vivre sa vie comme elle l'entendait. Peut être avoir un nouvel étalon, à l'écoute et qu'elle apprendrait à aimer. Alors, il avait fuit, lâchement. Au début de son long voyage, il était si instable, qu'il avait attaqué plusieurs chevaux. Il était à peu près certain qu'on avait vu les cadavres, et qu'on avait dit aux poulains des troupeaux de faire attention à ne pas s'éloigner seul. La douleur lui faisait faire des choses qu'il milieu de son voyage, il avait rencontré une splendide jument en chaleur. Il était si instable, que pour s'empêcher de la monter, il l'avait dévoré. En colère contre lui-même, il s'était volontairement brulé les jambes, pour se il n'avait plus fait de mal à quiconque. Il évitait les autres chevaux, voyageait seul, regardait les étoiles, seul, en pensant à ce qu'elle pouvait faire. Attendait-elle un poulain, depuis le temps ? Il s'était calmé, seule une émotion perdurait dans son esprit une profonde lassitude. C'est ainsi qu'il se retrouva là, en haut d'une falaise, une cascade grondant à ses côtés. Il regardait le lac en contrebas, pour voir cette jument blanche qui hantait ses pensées. Même s'il se persuadait qu'il voulait la voir avec un autre, son cœur, lui, refusait cette pensée. Mais c'est alors qu'il la vit. Son doux nez était tourné vers lui, elle l'avait repéré. Claquant sa queue de dragon contre la roche tant il était agacé d'avoir été repéré, il tourna les talons, s'éloignant du Moon ~ Prince ~ Himalaya ~ Artic ~ Shiro ~ Tenshi ~ Cristal ~ Orchidée ~ Unravel~Journal de bord de mes persos~ AraAdmin tout feu tout flammeNombre de messages 7347Age 27Date d'inscription 09/04/2010PersonnagesPersonnage principal AraPersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 1757 Himi à récupérer à la petite cuillère à ce que je vois ^^'' ah bon sang ! Non loin du lac on parlait de prédateur depuis qu'on avait retrouvé des cadavres bien dévoré. Certains à la vue des traces laissaient suggérer qu'il s'agirait d'un potentiel cheval-dragon, une des espèces capable de faire preuve de cannibalisme. Ikarus en était la preuve mais ce dernier n'avait pas bougé depuis quelques temps et cherchait à présent à chasser le poisson, et conquérir le coeur des juments encore libre malgré la popularité de ce en chaleur avait d'ailleurs décidé de foutre le camps et à coup de sabot. Elle n'avait pas retrouvé le cheval qu'elle voulait revoir et voilà des mois qu'elle s'inquiétait pour lui. Concrètement elle avait peur qu'il se foute en l'air, et tentait de retrouver désespérément sa mémoire le temps de le retrouver physiquement. Et plus elle y pensait plus elle voulait le revoir et eu l'impression d'avoir un léger béguin envers lui malgré le peu qu'elle le connaisse et qu'elle ne se souvienne de rien. Bon sang, qu'elle aimerait savoir et se souvenir ! Elle n'avait même pas moyen de retrouver les lieux où ils avaient passé du temps ensemble. Tout a changé. Le regard las, déçue de cette réalité, elle était partie grimper les montagnes du Nord et y apprécia leur fraîcheur qui se faisait tant désirer avec les fortes chaleurs arrivant avec saison verte. Elle se détendit se pensant seule et quand elle était sur le point de grignoter quelques herbes alléchante, mais se sentie épiée et redressa vivement la tête avant de voir une silhouette familière qui aussitôt s'en alla. La jeune licorne blanche était persuadée que c'était lui alors sans réfléchir, elle pris de l'élan pour s'élancer à sa poursuite, grimpant aisément entre les caillasses et buissons épineux. Le grondement de la cascade se fit plus intense, elle avait trouvé un chemin pour grimper jusqu'à lui bien qu'elle l'avait perdu de vue mais une fois en haut, elle pouvait senti son odeur. La mine inquiète comme une maman qui venait de perdre son poulain de vue, elle renifla l'air et émit un léger hennissement d'accueil. Ses oreilles allant de l'avant à l'arrière puis se mit à suivre au pas le chemin de son odeur, baissant légèrement la Erynn & Altaïr + Okazir + Alister Dark de messages 3248Age 23Date d'inscription 30/04/2013PersonnagesPersonnage principal Dark Moon PégasePersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 1807 Himalaya se frayait un chemin à travers la végétation sans difficulté grâce à sa carrure. Mais les petits bruits de sabots derrière lui, qui se rapprochaient le firent grogner d'agacement. Se retournant d'un coup, il attendit que la jument apparaisse, pour lui marmonner "- Pourquoi tu me suis ?"Puis l'odeur de ses chaleurs parvint à ses naseaux, douce effluve après tous les mois sans la voir. Il la regarda, sans réellement comprendre pourquoi elle venait de nouveau à lui malgré ça."- Tu devrais t'en aller." Moon ~ Prince ~ Himalaya ~ Artic ~ Shiro ~ Tenshi ~ Cristal ~ Orchidée ~ Unravel~Journal de bord de mes persos~ AraAdmin tout feu tout flammeNombre de messages 7347Age 27Date d'inscription 09/04/2010PersonnagesPersonnage principal AraPersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 1826 Le voilà enfin qui cesse de fuir, Erika s'arrêta net et fut surprise de l'accueil agressif de l'étalon. Elle afficha une mine inquiète et triste mais en même temps heureuse de le retrouver. - Himalaya... je te cherchais partout, je n'allais tout de même pas abandonner ? Si ?Répondit-elle avec douceur. Ses émotions vacillèrent d'un extrême à l'autre, et c'était surprise à matter son physique, il y eu un léger recule, timide et ce sourire doux, angélique mais à la fois malicieux, conscience de son état émotionnel. - ah vrai dire, je m'inquiétais pour toi... et j'avoue que c'est un comble qu'on se retrouve à nouveau encore sur cette période... mais... Instinctivement elle se rapprocha de lui, un peu hésitante mais désireuse et lui tendit son bout du nez pour chercher le siens, histoire d'avoir un contact avec lui ? ou peut-être autre chose qu'elle ne voulait se l'avouer. _________________+ Erynn & Altaïr + Okazir + Alister Dark de messages 3248Age 23Date d'inscription 30/04/2013PersonnagesPersonnage principal Dark Moon PégasePersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 1841 "- Tu aurais pu, abandonner." Souffla-t-il, incertain de savoir quoi ressentir alors qu'elle s'approchait de lui. Ce doux sourire, ce regard. Tout chez elle était si identique à avant, mais pourtant, si différent à la fois. Son cœur se serra, alors qu'elle tendit le museau, dans l'espoir d'un contact. Himalaya tendit aussi le sien, presque machinalement, mais dans un flash, tous les souvenirs de ce qu'il avait fait ces derniers mois revinrent. Il recula brusquement, ne voulant pas qu'elle devienne comme cette jument."- Tu devrais vraiment t'en aller, je n'aurais pas la patience de ce petit jeu." _________________Dark Moon ~ Prince ~ Himalaya ~ Artic ~ Shiro ~ Tenshi ~ Cristal ~ Orchidée ~ Unravel~Journal de bord de mes persos~ AraAdmin tout feu tout flammeNombre de messages 7347Age 27Date d'inscription 09/04/2010PersonnagesPersonnage principal AraPersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 1918 Erika se redressa bien vite et entrouvrit la bouche tout en perdant son sourire, sentant comme un pincement et des larmes lui monter. Elle c'était bien rappelé de ses dernières mises en gardes mais une partie d'elle ne voulait pas y croire. - pas la patience ? écoute... ça fait des mois que je te cherche.. et.. Elle ronfla des naseaux presque agacée par cette situation et se secoua la tête et gratta le sol, comme s'il y avait un débat houleux dans son esprit. - oh et puis merde. ça fait trop longtemps que je te cherche et que je pense à toi TT et je craignais le pire, et je n'en peux plus de me souvenir de rien ! Sans crier gare, elle se colla contre lui, poitrail contre poitrail, nichant son bout du nez contre le siens. _________________+ Erynn & Altaïr + Okazir + Alister Dark de messages 3248Age 23Date d'inscription 30/04/2013PersonnagesPersonnage principal Dark Moon PégasePersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 2009 Himalaya fut d'abord surpris de savoir qu'elle s'inquiétait pour lui. Il fallait croire que même si elle ne se souvenait plus de lui, il restait un petit quelque chose. Puis, sans crier gare, elle alla contre lui, posant son bout du nez contre le cœur fit un bond dans son poitrail, alors qu'ils étaient là, l'un contre l'autre. Son contact était quelque chose qui lui avait tant manqué. Sans vraiment réaliser, les larmes lui vinrent aux yeux, alors qu'il l'embrassa. C'était doux, amoureux, désespéré, malgré son régime Moon ~ Prince ~ Himalaya ~ Artic ~ Shiro ~ Tenshi ~ Cristal ~ Orchidée ~ Unravel~Journal de bord de mes persos~ AraAdmin tout feu tout flammeNombre de messages 7347Age 27Date d'inscription 09/04/2010PersonnagesPersonnage principal AraPersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 2048 La douce blanche lui offrit un tendre baiser, sentant son coeur s'alléger laissant échapper quelques gouttes de larmes le long de ses joues. Tout son corps se détendit se sentant comme dans une bulle de sécurité avec lui. Pourtant elle ne sait plus rien de lui mais étrangement, il y a cet instinct qui lui donnait envie de rester avec et de lui faire confiance, oubliant qui il pouvait être. Ce n'était plus le petit chaperon rouge, mais plutôt la belle et la bête. Elle n'avait plus peur de lui, elle le trouvait beau, attirant, digne de confiance malgré tout. Ses lèvres se détachèrent des siennes, entrouvrit ses yeux et vit les siens vert émeraude avec ses larmes. Ceci lui alla droit au coeur et une onde de bonheur et d'amour se libéra de son esprit qui rechignait tant à cela. Prise d'affection, elle l'embrassa dans une fougue sensuelle relâchant sa longue queue aux crins soyeux. Il y eu quelques flash, vague souvenir, mais bonheur pure, qui ne demande qu'à revenir, qu'elle folie, quelle amour ! Aveugle mais amour quand même, toujours plus fort tout en étant doux, son bout du nez se détache encore puis revint à la charge, tantôt d'un baiser tantôt d'un souffle chaud, le regard remplis d'amour se mêlant à l'envie. Le temps d'une pause elle le regarda dans les yeux, larmoyant de bonheur, lui soufflant doucement - Je pense qu'il ne faut plus qu'on se prenne la tête... j'ai cet instinct qui me dit de rester avec toi et... c'était comme un réflexe, et ... j'ai eu .. comme un souvenir je crois, de toi. Avec moi, c'était bien flou et bref mais, un souvenir magnifique en tout cas. Rempli de bonheur... tu ... pour moi je n'ai plus cette sensation de te voir comme un inconnu... je ne me souviens de rien mais ... je me sens convaincu qu'on était ensemble, et je suis prête à rester avec toi à nouveau... Tu sais, c'est vraiment terrible cette amnésie, mais mon instinct à pris le dessus sur ma conscience et là... auprès de toi je me sens tellement mieux. _________________+ Erynn & Altaïr + Okazir + Alister Dark de messages 3248Age 23Date d'inscription 30/04/2013PersonnagesPersonnage principal Dark Moon PégasePersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 2136 Himalaya se sentit si bien alors qu'elle l'embrassa de nouveau. Comme si tout le goût du sang sur sa langue était parti, remplacé par un autre, plus doux, plus délicat, et ô combien sucré. Tous les fantômes tournant autour de lui partirent, pour un moment, où il n'était qu'avec elle et qu'à elle. Puis elle lui dit des mots, ces mots qu'il voulait tant entendre depuis si de répondre quoi que ce soit après ces mots, ne voulant pas rompre la magie, il l'attira contre lui avec sa queue de reptile, le cœur débordant d'amour. L'odeur de ses chaleurs était omniprésente, mais il ne voulait qu'une seule chose rester contre Moon ~ Prince ~ Himalaya ~ Artic ~ Shiro ~ Tenshi ~ Cristal ~ Orchidée ~ Unravel~Journal de bord de mes persos~ AraAdmin tout feu tout flammeNombre de messages 7347Age 27Date d'inscription 09/04/2010PersonnagesPersonnage principal AraPersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 2251 Elle souffla d'aise, et de bien d'autres ressentis agréable, laissant son corps contre le poil doux de son amant revenu du passé. Ses lèvres glissèrent contre son épaule musclée, sentant l'envie grimper petit à petit. Mais elle voulait en profiter de cet instant chaleureux, et cette douce étreinte était pour elle si magique et précieuse qu'elle ne voulait la briser. Ses lèvres s'arrêtèrent sur le haut de son omoplate et lui offrit un tendre baiser. Sa longue et fine queue s'était arquée petit à petit, elle était certaines que c'était le bon oui, elle se sent bien maintenant avec lui et elle sait qu'elle lui fait un bien fou. Ses yeux se fermèrent en même temps que sa tête se colle et se frotte tendrement contre cette épaule, remontant jusqu'aux Erynn & Altaïr + Okazir + Alister Dark de messages 3248Age 23Date d'inscription 30/04/2013PersonnagesPersonnage principal Dark Moon PégasePersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 2308 Comprenant qu'elle l'acceptait, Himalaya la couvrit de baisers, sur toute son encolure, son épaule, remontant jusqu'à son flanc. Il frémit alors qu'elle fit de même avec lui, à présent entièrement excité, et complètement grisé par l'amour qu'il ressentait pour elle. Mais il ne voulait pas aller trop vite, il ne voulait pas brusquer le corps frêle de sa bien-aimée. Alors, il prit son temps, remplaçant parfois le baiser par une petite morsure, faisant attention à ne pas lui faire de Moon ~ Prince ~ Himalaya ~ Artic ~ Shiro ~ Tenshi ~ Cristal ~ Orchidée ~ Unravel~Journal de bord de mes persos~ AraAdmin tout feu tout flammeNombre de messages 7347Age 27Date d'inscription 09/04/2010PersonnagesPersonnage principal AraPersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 2337 Quelle folie d'amour qu'elle resentait pour lui, et ce désir si chatouilleux qui lui donnait tant de frisson à chaque geste tendre venant de lui. Elle savourait même ses doux mordillements et bon sang quel désir ! Le corps collé à lui, un de ses antérieur remonta le long d'un des siens, jusqu'au poitrail, tandis qu'elle lui fit savoir à quel point elle aimait son physique et qu'elle avait aussi besoin d'admirer son expression et ses beaux yeux vert en glissant un regard affectueux vers lui avec complicité. Elle s'avança encore, le long de son flanc cette fois, elle lui massait les reins descendant son bout du nez le long de sa cuisse musclées, frémissant de plaisir à chaque fois qu'il l'explorait en la couvrant d'attention. De temps à autre on la voyait se mordre les lèvres tant il lui donnait envie et que c'était extra. Et elle le reluquait mais avec une tendresse et timidité incroyable, elle avait un peu honte d'être comme ça mais bon voilà quel étalon ! Sa queue s'enlaça délicatement contre son antérieur lui laissant une sympathique vue pour monsieur là si c'est pas clair c'est que c'est vraiment un boulet _________________+ Erynn & Altaïr + Okazir + Alister Dark de messages 3248Age 23Date d'inscription 30/04/2013PersonnagesPersonnage principal Dark Moon PégasePersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Dim 19 Juin 2022 - 2351 Toutes ces attentions l'avaient laissé terriblement prêt pour la suite. Alors, quand elle enroula sa queue autour de son antérieur, il s'aligna derrière boy_________________Dark Moon ~ Prince ~ Himalaya ~ Artic ~ Shiro ~ Tenshi ~ Cristal ~ Orchidée ~ Unravel~Journal de bord de mes persos~ AraAdmin tout feu tout flammeNombre de messages 7347Age 27Date d'inscription 09/04/2010PersonnagesPersonnage principal AraPersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Lun 20 Juin 2022 - 033 au dodo les enfants Et c'était sans compter le poids qui commençait à peser sur elle. oups. Elle se concentra alors pour user de son pouvoir elle le souleva un chouilla avant de s'avancer pour se dégager tranquillement de son étreinte et attendit qu'il place ses membres avant pour le relâcher. Elle lui souris tendrement et surtout heureuse.* oh lala je vais être maman !! et je suis avec lui en plus *Pour un peu elle rougirait comme une tomate. _________________+ Erynn & Altaïr + Okazir + Alister Dark de messages 3248Age 23Date d'inscription 30/04/2013PersonnagesPersonnage principal Dark Moon PégasePersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Lun 20 Juin 2022 - 1250 Erika l'aida à se reposer doucement au sol, et alors il alla vers elle, et posa son bout du nez sur son toupet."- Je t'aime." Souffla-t-il simplement. "Désolé pour avoir fuit pendant ces lunes. Mais... Je ne suis plus vraiment le cheval que tu as aimé autrefois, tu sais. Tout ça... ça m'a changé."Il marqua un temps de pause, avant de rajouter "- Mais je ferai de mon mieux pour être présent pour toi. Est ce que tu veux quand même de ça ?"_________________Dark Moon ~ Prince ~ Himalaya ~ Artic ~ Shiro ~ Tenshi ~ Cristal ~ Orchidée ~ Unravel~Journal de bord de mes persos~ AraAdmin tout feu tout flammeNombre de messages 7347Age 27Date d'inscription 09/04/2010PersonnagesPersonnage principal AraPersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Lun 20 Juin 2022 - 1340 La douce ferma ses beaux yeux, savourant gestes et paroles. Il y eu se sourire si léger mais sincère, signifiant sa compréhension et son positivisme. - Je sais Himi... mais ça ne m'empêchera pas de t'aimer. Murmura-t-elle en douceur. Elle redressa sa tête pour plonger son regard tendre dans les siens. Il émanait une force et un esprit d'honnêteté incroyable qu'elle ne pouvait nier. Et ça l'enchantait beaucoup. - Personne n'est parfait et nous avons tous une histoire, et ce qui nous est arrivé à nous deux et à tout les survivants est un chamboulement ... perturbant. Mais je sais enfin... j'ai cet instinct, qui me dit de ne plus douter de toi, tu es un étalon fort qui veut faire les choses bien malgré tout. Je sais que tu peux être dangereux, mais je sais que tu seras pire sans moi et que tu as besoin d'aide et que ... tu peux parfaitement retrouver le calme et l'harmonie. Elle l'embrassa de nouveau avec tendresse envoutante. _________________+ Erynn & Altaïr + Okazir + Alister Dark de messages 3248Age 23Date d'inscription 30/04/2013PersonnagesPersonnage principal Dark Moon PégasePersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Lun 20 Juin 2022 - 2208 Ces simples mots le firent verser une larme. "Je t'aime". C'était tout ce qu'il souhaitait entendre venant de sa douce. L'embrassant avec douceur, il se laissa transporter par tout cet amour qu'il ressentait. Puis, une fois le baiser finit, il posa sa tête contre son encolure."- Je ne te quitterai plus."On en finit là et on les fait aller au lac ? 3_________________Dark Moon ~ Prince ~ Himalaya ~ Artic ~ Shiro ~ Tenshi ~ Cristal ~ Orchidée ~ Unravel~Journal de bord de mes persos~ AraAdmin tout feu tout flammeNombre de messages 7347Age 27Date d'inscription 09/04/2010PersonnagesPersonnage principal AraPersos libres pour rp Juments pleines Sujet Re Pèlerinage Lun 20 Juin 2022 - 2212 Erika savoura cet instant si doux, qu'elle resta blotti contre lui. Elle se sentait mieux avec lui, même beaucoup mieux ! Comme un poids d'enlevé et cette culpabilité disparue. Quel soulagement ! Quel amour cet moi non plus... Souffla-t-elle laissant quelques larmes de joies glisser sur ses joues, dont certaines humidifièrent le poil de son chéri.ouaip 3 tu veux qu'on les incruste dans quel topic ? _________________+ Erynn & Altaïr + Okazir + Alister Contenu sponsoriséSujet Re Pèlerinage Retourner au début de la page Page 1 sur 1Horses of legend Accueil Archives Archive des histoires RenaissanceSauter vers
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